Dansles Maisons Familiales, les exigences sont élevées, sur le plan du travail scolaire, du travail en entreprise et du comportement. De façon générale, la MFR propose aux familles une formule d'internat. Le dossier administratif : Il comprend les données suivantes : Documents relatifs à l'identité : copie de la carte nationale d
En vĂ©ritĂ©, je devrais plutĂŽt dire canaliser » les comportements voire orienter », car c’est finalement ce que l’on fait. Les gĂ©rer », ce serait peut-ĂȘtre plus apprendre Ă  les supporter mais Ă  vrai dire, ce n’est plus vraiment en ces termes que cela se pose pour moi. Cet article a pour but d’expliquer ma vision des choses, ma façon de faire. Il faut donc prendre tout ce qui est Ă©crit avec beaucoup de recul, le lire comme un tĂ©moignage plus que comme des instructions Ă  suivre Ă  la lettre. Je m’efforcerai de ne pas prendre un ton impĂ©ratif » mais je vous demanderai aussi de faire cet effort de prise de recul, vous qui aurez le courage de lire cet article jusqu’au bout P. J’espĂšre que vous saurez pardonner l’organisation chaotique de ce contenu Ă©crit un peu vite suite Ă  de nombreuses demandes sur les groupes Facebook de professeurs des Ă©coles j’avais plutĂŽt prĂ©vu de me prendre un moment pendant les vacances P. Il ne s’agit pas d’un livre ni d’une thĂšse. Ce n’est que le fruit d’une production faite un peu trop vite un samedi matin aprĂšs une longue semaine et une pĂ©riode chargĂ©e P. Contexte En remplacements, j’ai surtout fait de la maternelle au CP mais j’ai eu, en classe Ă  l’annĂ©e, tous les niveaux du CP au CM1, avec parfois des doubles-niveaux. Comme nombre de dĂ©butantes, j’ai commencĂ© dans des milieux difficiles, obtenant mon premier post dĂ©finitif en milieu de type ZEP, un milieu que je n’ai jamais quittĂ©. Comme beaucoup aussi, j’ai connu les classes difficiles, oĂč l’on semblait avoir rĂ©uni tous les cas » ou une Ă©crasante majoritĂ©. J’ai aussi toujours aimĂ© Ă©changer avec mes collĂšgues, soit pour m’instruire de leurs conseils, soit pour rĂ©flĂ©chir Ă  leurs difficultĂ©s et, peut-ĂȘtre, les aider aussi Ă  mon tour. Bref, mon expĂ©rience est avant tout basĂ©e sur des Ă©lĂšves qui ont un cadre Ă  gĂ©omĂ©trie variable lorsqu’ils arrivent Ă  l’école, qui ne veulent pas, pour beaucoup, venir en classe ou qui sont en trĂšs grande difficultĂ© scolaire, au point qu’ils rejettent parfois toute tĂąche qui risquerait de les mettre en Ă©chec
 voire la personne qui les leur demande. Dans ces milieux-lĂ , on marche sur des Ɠufs ! J’expose ce contexte car ce que je mets en place depuis deux ans peut avoir ses limites. Tout d’abord, je l’ai Ă  peine testĂ© avec des CM mais ce que j’en ai vu me dit que cela devrait tout de mĂȘme fonctionner. Ensuite, peut-ĂȘtre que ce que je fais serait plus difficile Ă  mettre en place avec des Ă©lĂšves plus difficiles
 ou peu adaptĂ©, peut-ĂȘtre mais je ne crois pas P avec des Ă©lĂšves plus commodes. Les grands principes Les grands principes sont ceux que vous connaissez dĂ©jĂ , mais qui n’ont pas Ă©tĂ© assez dĂ©taillĂ©s Ă  l’IUFM me concernant ce que j’essayerai de faire ensuite. Ces grands principes que j’évoque ici sont les grandes lignes qui dirigent mon attitude. Plus loin, vous trouverez le systĂšme que j’utilise cette annĂ©e. La sĂ©curitĂ© affective On nous parle sans cesse d’une autoritĂ© bienveillante » sans nous dire comment » et, qui plus est, on nous ajoute souvent juste derriĂšre le fameux Vous n’ĂȘtes pas lĂ  pour les aimer », de peur, peut-ĂȘtre, que le sentimentalisme nous empĂȘche d’Ɠuvrer au bien-ĂȘtre de nos Ă©lĂšves. Je dis que c’est tout le contraire ! Ce que j’ai vu de commun dans tous les milieux difficiles, c’est que nombres d’élĂšves ont avant tout besoin d’ĂȘtre rassurĂ©s affectivement, de sentir qu’ils sont important pour nous, qu’on les aime. Je ne parle pas d’un amour mĂšre Ă  enfant ni de l’amour que vous pouvez portez Ă  votre conjoint, mais il serait vain de prĂ©tendre, selon moi, que l’on n’aime pas ses Ă©lĂšves alors qu’on se donne corps et Ăąme pour eux durant dix mois, au point que nous n’ayons pour beaucoup pratiquement plus de vie sociale en dehors des vacances et des weekends si ce n’est moins encore quand on dĂ©bute, que nos semaines sont quasi-exclusivement centrĂ©es sur la prĂ©paration, la correction, la rĂ©flexion de notre activitĂ© en classe. Je dois mĂȘme avouer que, parfois, certains Ă©lĂšves me manquent d’une annĂ©e sur l’autre et certains vont jusqu’à me dire que je leur manque aussi P ! Je ne pense pas pour autant que cela fasse de moi une affreuse maitresse qui a oubliĂ© oĂč Ă©tait sa place et celle de ses Ă©lĂšves. Au contraire, ce climat aide Ă  instaurer un respect mutuel, entre le professeur et les Ă©lĂšves mais aussi entre les Ă©lĂšves eux-mĂȘmes. Ce climat de classe si apaisĂ© permet aux Ă©lĂšves de se lancer dans la tĂąche, de prendre le risque d’échouer car il sait que cela ne remettra jamais en cause le regard que le professeur et que ses camarades portent sur lui. Il sera toujours aimĂ©, mĂȘme s’il n’y arrive pas. Cela signifie aussi qu’il n’apprend plus pour ĂȘtre aimĂ©, pour faire plaisir, mais il apprend car il a envie d’apprendre, de progresser et dĂ©couvre petit Ă  petit la satisfaction de la rĂ©ussite ce qui demande bien sĂ»r, d’un point de vue didactique, un intĂ©rĂȘt tout particulier pour la diffĂ©renciation
 mais c’est un autre sujet !. Tant qu’il ne sera pas rassurĂ© sur l’affection qu’on lui porte et l’importance qu’on lui accorde, sur la stabilitĂ© de ces sentiments, je crois que l’enfant aura toujours tendance Ă  chercher Ă  se rassurer ou, s’il est plus grand, risque vite de se mettre en opposition systĂ©matique face Ă  la mĂ©chante maitresse qui ne l’aime pas de toute façon » et dans ce cas-lĂ , certains peuvent aller jusqu’à vous pourrir activement l’existence. C’est pour cela que je n’hĂ©site pas Ă  leur rappeler Ă  quel point ils sont beaux, Ă  quel point ils sont sages, Ă  quels point ils sont intelligents, Ă  quels point ils sont gentils, quitte Ă  en faire trop. J’utilise mĂȘme cette façon de procĂ©der, avec les plus petits attention, avec les plus grands, aux mots choisis, pour dĂ©samorcer certaines situations. Maitresse, il n’arrĂȘte pas de regarder ce que je fais ! – Mais c’est parce que tu es trĂšs intelligent et qu’il voudrait ĂȘtre aussi fort que toi ! Laisse-le regarder, s’il rĂ©flĂ©chit bien en te regardant faire, il pourra apprendre. » Il n’est pas rare que l’autre Ă©lĂšve acquiesce, car il y a un peu de vrai dans tout ça. Je peux aussi dire, pour un Ă©lĂšve qui se retourne sans arrĂȘt Mais c’est parce que tu es trop mignon ! Je le comprends. » Je demande au second Ă©lĂšve de cesser tout de mĂȘme et hop ! les petits problĂšmes sont rĂ©glĂ©s avec le sourire. Ce n’est pas Ă  faire avec tous les Ă©lĂšves. Je pense notamment au trop mignon » pour un Ă©lĂšve qui regarde souvent une Ă©lĂšve de l’autre sexe avec des CM oĂč les hormones peuvent parfois avoir dĂ©jĂ  commencĂ© leur ouvrage ! Dans ce cas-lĂ , je vais plutĂŽt avoir tendance Ă  voir l’élĂšve qui se retourne sans cesse en apartĂ© pour lui demander de se concentrer. Autre Ă©lĂ©ment au final, le carnet de liaison ne me sert pratiquement jamais Ă  Ă©crire des mots sur le mauvais comportement. S’il commence Ă  y avoir trop de mots, c’est qu’il est largement temps de tĂ©lĂ©phoner aux parents voire de les rencontrer. Ce n’est d’ailleurs pas que pour l’enfant, c’est aussi pour Ă©viter de crĂ©er un blocage du cĂŽtĂ© de la famille. Par contre, le carnet de liaison me sert Ă  Ă©crire des mots positifs et individualisĂ©s. Je peux Ă©crire un petit pavĂ© sur les progrĂšs, sur les efforts, sur les rĂ©ussites de l’élĂšve. C’est quelque chose dont l’enfant est trĂšs fier, dont les parents le sont tout autant. Au dĂ©but, les parents se disent surpris, dĂ©concertĂ©s
 mais dans tous les cas ravis ! DĂ©dramatiser, graduer les erreurs de comportement Autre chose, que je ne faisais pas du tout au dĂ©but de ma carriĂšre c’est dĂ©dramatiser. Il y a tant de petites erreurs de comportement qui ne sont pas si graves mais qui peuvent devenir bien plus grosses si on s’y attarde trop. Un Ă©lĂšve bavarde, continue son travail alors qu’on a demandĂ© de ramasser, tapote du pied par terre, joue avec sa rĂšgle bruyamment pendant qu’on parle
 Pas besoin de crier, pas besoin de punir, parfois pas besoin mĂȘme de parler. Un regard insistant peut suffire, sinon je glisse le prĂ©nom de l’élĂšve dans ma phrase en changeant l’intonation subitement, ou alors, dĂšs que j’ai fini ma phrase et cherche du matĂ©riel photocopie, cahier, etc, je glisse une petite phrase au concernĂ©. Bref, mĂȘme si ça m’agace fortement car j’ai naturellement une faible tolĂ©rance au bruit, je prends sur moi et je m’exprime avec douceur. Il n’y a que si l’avertissement est rĂ©pĂ©tĂ© Ă  de nombreuses reprises que je suis susceptible d’en venir Ă  mon systĂšme de comportement que j’expliquerai plus loin. Autre exemple un Ă©lĂšve se moque » en changeant le prĂ©nom d’un autre Ă©lĂšve. Tout de suite, les sirĂšnes harcĂšlement » se mettent Ă  sonner Ă  l’intĂ©rieur de moi. Et malheureusement, au dĂ©but de ma carriĂšre, j’avais tendance Ă  hurler dĂšs qu’une moquerie » avait lieu. Sauf que cela ne fait souvent qu’encourager les moqueries Ă  se rĂ©pĂ©ter et Ă  gagner en intensité  de ce que j’ai pu en observer en tout cas. DĂšs qu’il y a un phĂ©nomĂšne de ce genre, j’appelle les deux Ă©lĂšves concernĂ©s. Je demande Ă  l’élĂšve victime » de s’exprimer et de dire Ă  celui d’en face ce qu’il a fait et ce qui ne lui a pas plu. Avant de donner la parole Ă  l’autre, j’interviens en prĂ©cisant que je ne pense pas qu’il voulait se moquer, qu’il ne voulait pas faire mal, mais qu’il trouvait juste cela drĂŽle. Puis je rappelle que si l’autre ne rit pas, alors on n’a pas le droit de continuer car tout le monde a le droit d’ĂȘtre heureux Ă  l’école. Je laisse alors la parole Ă  cet autre qui avoue en gĂ©nĂ©ral trĂšs vite et s’excuse. Le problĂšme s’arrĂȘte souvent lĂ . S’il rĂ©cidive ou si d’autres le font, on recommence. Si cela ne se calme pas, alors seulement j’en viens Ă  mon systĂšme de sanction. Par contre, si un Ă©lĂšve frappe, alors je sanctionne immĂ©diatement aprĂšs une discussion tout de mĂȘme, au moment oĂč le changement de couleur sera compris et acceptĂ©. Je leur fait rappeler les rĂšgles la violence est interdite et ce pourquoi elle l’est. Ils comprennent trĂšs bien qu’ils soient sanctionnĂ©s car, puisqu’ils me voient assez tolĂ©rante, puisqu’ils voient que je leur laisse le droit Ă  l’erreur et le droit de se corriger, il savent que je ne sanctionne pas pour rien ». C’est vĂ©ritablement un concept clĂ© de ma façon de fonctionner. Si vous ĂȘtes tolĂ©rants envers eux, ils le seront aussi envers vous. CombinĂ© Ă  la sĂ©curitĂ© affective, vous aurez dĂ©jĂ , normalement, quelque chose de vraiment plus apaisĂ© normalement. On dit souvent que les Ă©lĂšves difficiles sont intolĂ©rants Ă  l’injustice », que vous devez donc ĂȘtre parfait, toujours parfaitement juste et donc ne jamais commettre aucune erreur de jugement. Est-ce vĂ©ritablement possible ? J’en suis en tout cas incapable. Il m’est dĂ©jĂ  arrivĂ© de me tromper et, dans ce cas, je m’ en excuse face aux concernĂ©s ou toute la classe si je m’en rends compte aprĂšs. Si j’ai toujours donnĂ© l’exemple de la tolĂ©rance, alors, en gĂ©nĂ©ral, ils acceptent mes excuses et le problĂšme gĂ©nĂ©rĂ© par mon erreur n’en est plus un ! J’ai d’ailleurs mĂȘme vu des Ă©lĂšves vouloir chercher l’injustice en leur faveur comme preuve de mon affection Ă  leur Ă©gard, comme preuve que je les aime plus que l’autre, et donc avoir du mal Ă  accepter que je ne punisse pas l’autre
 mais petit Ă  petit, c’est quelque chose qui se calme lorsqu’ils comprennent Ă  quel point ils sont importants, et beaux, et merveilleux Ă  mes yeux. Bref, retour au premier chapitre » P. Il est aussi important de demander aux Ă©lĂšves qui se plaignent c’est grave ? ». Parfois, ils rĂ©alisent qu’il est plus simple de laisser couler et de passer Ă  autre chose que de dramatiser un petit rien. Etre un modĂšle Je voulais appeler ce chapitre ne pas stigmatiser », mais cette expression me fatigue. Elle est utilisĂ©e partout en formation pour nous pointer du doigt, nous vilaines maitresse ou nous vilains maitres qui stigmatisons sans cesse car nous donnons des punitions, excluons un Ă©lĂšve de la classe, etc. Ne pas stigmatiser » est devenu l’expression qui nous interdit presque tous les moyens de sanctions que nous connaissons sans jamais nous expliquer ce que nous devrions ou pouvons faire. Cela dit, avec le temps et les expĂ©riences, j’ai appris Ă  donner du sens Ă  cette expression, Ă  me l’approprier. Lorsqu’un Ă©lĂšve fait une faute, une faute grave violence, moquerie intentionnelle, vol, etc., la tentation est forte de hurler ou de le rĂ©primander publiquement afin de bien marquer le coup, de montrer Ă  tous le destin » de ceux qui l’imiteraient, d’en faire un exemple. Le temps m’a appris, je crois, que c’est une erreur. Par cette attitude, on lĂ©gitime que les autres Ă©lĂšves agissent de mĂȘme, le rejettent, l’excluent, se moquent, etc. De ce fait, soit lui se sentira encore plus acculĂ© et n’aura pas les moyens de se reprendre, soit les autres risquent de commettre d’autres Ă©carts de conduites moqueries, bousculades, violence, etc.. Je prĂ©fĂšre donc, pour ce qui est grave surtout, rĂ©gler cela uniquement avec le ou les concernĂ©s. Je prĂ©fĂšre faire preuve de discrĂ©tion. C’est en cela que je parle d’ĂȘtre un modĂšle ». Si on crie, si on est mĂ©chant » ce n’est pas de la mĂ©chancetĂ© mais dans les yeux d’un enfant, c’est souvent compris ainsi devant tous, alors les Ă©lĂšves nous imiteront et ce qui n’était qu’un incident isolĂ© deviendra un mouvement de classe ». Si on est calme, si on diffĂšre, si on agit en toute discrĂ©tion avec uniquement les concernĂ©s, alors les Ă©lĂšves auront plus de chances de faire de mĂȘme. Cela Ă©vite aussi, chez les grands, les grandes histoire mĂ©lodramatiques qu’ils peuvent se monter parfois Ă  coup de bandes contre bandes » ou, plus souvent, de bandes contre un individu ». Ils ne peuvent plus prendre Ă  parti les autres, ils ne peuvent plus faire pression par le nombre car ils sauront que vous ne gĂ©rerai jamais les problĂšmes de cette façon et ne vous laisserez pas dĂ©border. Je ne dis pas qu’ils n’essayeront pas mais je pense que ça ne peut que s’apaiser de cette façon. Enfin, gĂ©rer les problĂšmes en public, devant tous, ajoute une pression supplĂ©mentaire sur les Ă©paules du fautif » qui aura tendance Ă  se rĂ©fugier plus facilement dans le mensonge. C’est contraire Ă  ce que je mets en place justement. L’importance de la vĂ©ritĂ© L’une des premiĂšres choses que je cherche Ă  Ă©tablir dans ma classe, c’est la vĂ©ritĂ©. Les Ă©lĂšves ne doivent pas me mentir ni se mentir entre eux. Établir cette vĂ©ritĂ© est un levier essentiel qui me fait gagner beaucoup de temps pour rĂ©gler les problĂšmes. En fin d’annĂ©e, je n’ai en gĂ©nĂ©ral plus aucun Ă©lĂšve qui ne me rĂ©siste longtemps sur ce point certains ont le mensonge en moyen de dĂ©fense automatique, pour ceux-lĂ , il faut parfois accepter un premier mensonge pour l’encourager Ă  dire la vĂ©ritĂ© ensuite. Cela dit, le plus dur
 c’est d’y arriver ! Et lĂ , je coince un peu car je ne sais pas forcĂ©ment comment j’y arrive et cela m’oblige Ă  prendre du recul sur ma pratique pour l’analyser et la comprendre. Je ne suis pas sure d’ĂȘtre exhaustive ici. Tout d’abord, dĂšs que nous voyons les rĂšgles de la classe, nous insistons sur l’importance de la vĂ©ritĂ© et les consĂ©quences du mensonge plus de copains, plus de confiance. J’insiste aussi sur mon attitude une erreur avouĂ©e me montre que l’élĂšve a compris son erreur et qu’il va faire des efforts, donc je ne me fĂąche pas. Par contre, si l’élĂšve me ment, je risque de me fĂącher vraiment trĂšs trĂšs fort car cela veut dire qu’il ne reconnait mĂȘme pas son erreur et donc qu’il n’a ni envie de la rĂ©parer, ni envie de s’amĂ©liorer
 et que cela n’est pas possible ! Je leur explique aussi que, trĂšs souvent, si un adulte demande qu’est-ce que tu as fait ? », c’est qu’il a vu, ou qu’un autre adulte a vu et le lui a rapportĂ©. Il n’est donc pas trĂšs malin de mentir et ce n’est pas la peine d’essayer. En gĂ©nĂ©ral, j’en ai toujours un ou deux qui essayent en dĂ©but d’annĂ©e, et je leur tiens tĂȘte, quitte Ă  perdre 10 minutes de rĂ©crĂ©ation, quitte Ă  le sanctionner. Je l’oblige Ă  me regarder dans les yeux, je sors mon regard de maitresse trĂšs fĂąchĂ©e ou un autre si un autre est plus adaptĂ© et j’insiste, encore et encore Je veux la vĂ©ritĂ© ». Une fois que je l’obtiens, je lĂšve les sanctions, je ne punis pas derriĂšre car il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© puni et je le dis par le temps qu’il a perdu. Je lui fais aussi remarquer Ă  quel point on se sent mieux quand on dit la vĂ©ritĂ©, et Ă  quel point il Ă©tĂ© malheureux quand il m’a menti. Certains rĂ©sistent au fil des semaines ou des mois mais il ne faut jamais lĂącher ! Si un Ă©lĂšve me ment vraiment, refuse dĂ©finitivement de me dire la vĂ©ritĂ© et si je suis sure de moi, alors c’est une grosse sanction dans mon systĂšme actuel double changement de couleur, mais aussi en gĂ©nĂ©ral un appel aux parents voire un RDV. Sans aller jusqu’à traiter l’élĂšve de menteur devant ses parents je dĂ©conseille, il est essentiel de mettre au courant les parents de cet incident pour qu’ils puissent aussi se faire le relais de notre discours et insister, eux aussi, sur l’importance de la vĂ©ritĂ©. Il ne le font pas toujours, mais le simple fait de prĂ©venir les parents peut parfois faire son effet sur l’élĂšve qui ne souhaite pas que ça aille aussi loin. Je dĂ©conseille par contre le coup de tĂ©lĂ©phone jouĂ© » en classe avec son tĂ©lĂ©phone portable devant tous, ça ne poussera pas l’élĂšve Ă  avouer, cf. paragraphe prĂ©cĂ©dent. Mon fonctionnement en classe C’est peut-ĂȘtre la partie la moins importante. D’abord, parce que ce fonctionnement en classe ne fonctionne qu’à condition que tous les grands principes explicitĂ©s ci-dessus. Ensuite, parce que je ne suis moi-mĂȘme pas forcĂ©ment convaincue de tout. Il me manque notamment la dimension positive » du systĂšme. Ce que j’ai testĂ©, ce que j’ai Ă©cartĂ© J’ai testĂ© le systĂšme Ă  4 couleurs Ă  la semaine et Ă  la demi-semaine et, dans tous les cas, je ne le trouve pas adaptĂ© aux Ă©lĂšves en difficultĂ© du point de vue du comportement. En effet, ces enfants ont besoin de reprendre de zĂ©ro chaque matin. Je reste donc, mĂȘme avec des CE2, Ă  un systĂšme Ă  la journĂ©e. Cela dit, avec des CM1 ou CM2, il peut ĂȘtre intĂ©ressant de glisser progressivement d’un systĂšme quotidien Ă  un systĂšme sur 2 jours, puis Ă  la semaine, en explicitant que plus on grandit, moins on nous laisse l’opportunitĂ© de reprendre de zĂ©ro et qu’il faut donc commencer Ă  s’entraĂźner. Je ne pense pas qu’il soit utile de parler d’assumer », car cela n’a rien Ă  voir je pense. Le poids de leurs erreurs, ils le portent dĂ©jĂ  bien assez. J’ai aussi testĂ© d’appliquer des sanctions en fonction des couleurs si tu es dans le orange -5 minutes, dans le rouge ce sera -10min, etc. Le postulat que je faisais en dĂ©but de carriĂšre Ă©tait qu’ils se ficheraient bien de leur couleur si elle n’était pas accompagnĂ©e d’une sanction. En fait, de ce que j’ai testĂ©, c’est plutĂŽt tout le contraire ! Si le fait d’ĂȘtre orange enlĂšve 5 minutes de rĂ©crĂ©ation, alors l’élĂšve fait sa punition » et hop, il est dispensĂ© de toute nĂ©cessitĂ© de rĂ©flexion. On a beau discuter avec eux aprĂšs ces minutes de privation, il n’en sort pas plus que si on ne l’avait pas appliquĂ©. Ils ne rĂ©flĂ©chiront pas forcĂ©ment par eux-mĂȘmes, ils attendront que vous le fassiez pour eux. Ou alors, ils essayeront de deviner ce que vous voulez entendre et cela ne fera rien progresser car ils n’en seront pas plus convaincus. N’oublions pas les soucis que ça peut causer car, soit vous devez toujours ĂȘtre de service, soit donner la liste aux maitresses de service mais cela peut gĂ©nĂ©rer des conflits entre collĂšgues. J’ai testĂ© aussi la fiche de rĂ©flexion. Le problĂšme, c’est qu’elle ne reste efficace qu’avec les bons Ă©lĂšves et les sages les deux en mĂȘme temps. Les Ă©lĂšves en difficultĂ© se retrouvent confrontĂ©s Ă  leurs limites en matiĂšre d’expression, les Ă©lĂšves en opposition Ă©criront un magnifique J’ai rien fait » qui ne le fera pas avancer. Au contraire, on lui a donnĂ© un outil pour ĂȘtre encore plus en opposition et pour l’exprimer ! J’ai testĂ© aussi l’échelle oĂč l’on peut monter et descendre, et donc aller plus haut que le vert. Cela dit, c’est un vrai casse-tĂȘte qui prend un temps fou et n’est pas toujours trĂšs juste. En plus, les Ă©lĂšves avaient fini par enregistrer que s’ils croisaient les bras trĂšs vite pour revenir au calme, alors je devais les monter d’une case », avec toute la frustration que cela occasionnait quand je ne le faisais pas. Les plus rĂ©fractaires n’en sont pas devenus plus sages. Avec ce systĂšme, j’ai créé l’idĂ©e qu’ĂȘtre sage » Ă©tait quelque chose qui pouvait ĂȘtre ponctuel. Peu importe que je frappe un Ă©lĂšve, si je reviens au calme trĂšs vite en classe je finirai par me rattraper. » La faute et sa rĂ©paration ne sont plus en lien, on les a dĂ©connectĂ©s. En plus, ĂȘtre sage Ă©tait confondu avec paraĂźtre sage ». J’ai testĂ© aussi avec rattrapage d’une couleur Ă  la fin de la journĂ©e pour un systĂšme quotidien ou demi-journĂ©e pour un systĂšme bi-hebdomadaire. Ceci je le garde car il est important qu’ils puissent voir que, quelle que soit leur erreur, je ne les condamne pas ils sont des enfants et peuvent apprendre de ces erreurs, Ă©voluer, s’amĂ©liorer. Je voulais mettre les bons points », Ă  une Ă©poque. Et puis on m’a dit que l’inspecteur n’aimait pas ça. J’ai voulu me faire mon propre avis en fouillant ici et lĂ . Et puis, je n’ai pas pu m’empĂȘcher d’ĂȘtre d’accord avec ceux qui disaient qu’on leur apprenait alors Ă  ne travailler que pour la rĂ©compense. Je n’ai pas pu m’empĂȘcher de remarquer que des Ă©lĂšves travaillaient apparemment bien avec une collĂšgue aux bons points et qu’ils envoyaient balader la suivante parce que c’est pas juste, l’autre maitresse, elle nous donnait des cartes ! ». Du coup, peut-on considĂ©rĂ© qu’ils ont vĂ©ritablement appris Ă  bien travailler si cela ne se transfert pas dans un autre contexte ? Est-ce vĂ©ritablement une bonne chose de les avoir rendu dĂ©pendant de la rĂ©compense ? Je sais que, d’une certaine façon, les bons points rĂ©pondent au besoin de matĂ©rialiser notre reconnaissance envers ceux qui font bien et permet, assez souvent, de bons rĂ©sultats. Cela dit, celui qui ne reçoit jamais de bon point, celui pour qui justement a le plus besoin de s’amĂ©liorer le systĂšme fonctionne-t-il pour lui ? C’est l’un des grands problĂšmes de tous les systĂšmes punitifs et de tous les systĂšmes de rĂ©compenses. C’est en fait, probablement, l’un des grands problĂšmes de tous les systĂšmes de gestion du comportement. Je n’ai pas encore toutes les rĂ©ponses et je sais que, mĂȘme si mon fonctionnement actuel fonctionne sans problĂšme depuis deux ans, je tomberai un jour sur un Ă©lĂšve avec lequel ça ne fonctionnera pas et cet Ă©lĂšve m’obligera Ă  me remettre en cause et me permettra, du coup, de m’amĂ©liorer encore. Ce que je fais aujourd’hui Je disais donc systĂšme de loin perfectible, notamment parce qu’il fonctionne par changement de couleur Ă  la faute ». Perfectible car, Ă  part par mes paroles et mes mots dans le carnet de liaison, je ne suis pas sure que tous les enfants en rĂ©ussite se sentent suffisamment valorisĂ©s. Ma rĂ©flexion suit son cours
 J’ai donc une simple affiche avec 4 colonnes de couleurs vert, jaune, orange, rouge. Toutes les Ă©tiquettes sont en vert en dĂ©but de journĂ©e. Comme je l’ai dit plus haut, je l’utilise peu mais du coup, quand je l’utilise ça fonctionne. Par exemple, deux Ă©lĂšves bavardent sans cesse. Je le leur fais remarquer depuis des jours. Eh bien, au bout d’un moment, sans forcĂ©ment dire quelque chose, je dĂ©place leurs Ă©tiquettes. En gĂ©nĂ©ral, le calme revient immĂ©diatement dans la classe car c’est quelque chose de rare et donc cela signifie clairement trop, c’est trop » ! Dans une journĂ©e, je ne vais en gĂ©nĂ©ral dĂ©placer qu’une ou deux Ă©tiquettes d’une couleur la plupart du temps. Parfois, en fin de semaine, je peux en dĂ©placer 4 ou 5 s’ils sont vraiment pĂ©nibles. Les jours de pĂ©nibilitĂ© extrĂȘme, ça peut ĂȘtre la moitiĂ© de la classe P. Bref, je ne me fixe pas de quota mais je pense que ces valeurs peuvent donner un ordre d’idĂ©e et permettre de comparer nos degrĂ©s de tolĂ©rance » qui sont propre Ă  chacun, entendons-nous bien, l’essentiel c’est que ça fonctionne. J’essaye de laisser plus de chances Ă  un Ă©lĂšve en difficultĂ© de comportement, notamment pour Ă©viter qu’il passe son annĂ©e dans le rouge et que ça le braque. Comme je ne dĂ©place que rarement, comme il n’y a pas un systĂšme prĂ©cis de 3 avertissements avant le changement » par exemple, personne ne me fait jamais de remarques sur le sujet. Cela dit, j’ai dĂ©jĂ  eu des t’es plus sympa avec lui que moi », et dans ce cas j’explique de prĂ©fĂ©rence en diffĂ©rant l’explication pour ne pas tomber dans le piĂšge de on lance la maitresse sur une explication pour ne pas travailler » que les CM pratiquent souvent. Travailler sur la notion de handicap peut ĂȘtre trĂšs constructif dans ce cas-lĂ . Mais tout ça est un autre thĂšme encore ! Ce changement de couleur n’est associĂ© Ă  aucune sanction. Le jaune n’est pas grave, cela veut dire qu’on a fait un petit Ă©cart et, de toute façon, si on est sage ensuite, on retourne dans le vert le soir. Le orange est un peu plus grave, ça fait dĂ©jĂ  deux fois ! Il faut rĂ©flĂ©chir pour se reprendre. Le rouge veut dire qu’aujourd’hui, ce n’était vraiment pas une bonne journĂ©e. Il ne sert Ă  rien de culpabiliser l’enfant ni de lui faire des reproches. Je ne punis pas en plus. Il n’y a pas forcĂ©ment rendez-vous ou mot. Le simple fait que l’enfant colorie sa petite case en rouge le soir le force Ă  rĂ©flĂ©chir, car il devra montrer cette couleur Ă  ses parents Ă  la fin de la semaine, et en gĂ©nĂ©ral, il est en vert ou jaune le lendemain ! Je n’oublie pas de souligner les progrĂšs dĂšs les premiĂšres minutes du lendemain Je sens qu’aujourd’hui, tu es plus concentrĂ© et que tu as envie de mieux faire. » L’idĂ©e qu’on dĂ©veloppe en classe, c’est que toutes les rĂšgles existent soit pour leur sĂ©curitĂ©, soit pour que tout le monde puisse travailler. Quand on ne les respecte pas, on se punit tout seul car on travaille mal ou on se met en danger. La couleur est un indicateur et un outil de suivi pour les parents. J’ai, cette annĂ©e, un Ă©lĂšve qui me dit Je m’en fiche de ma couleur, c’est qu’une couleur » mais cela n’empĂȘche qu’il devient beaucoup plus calme aprĂšs un changement si je ne l’accule pas. Reste qu’il faudra que je travaille encore ça avec lui, car il doit prendre conscience que c’est pour lui qu’il doit bien se comporter, pas pour moi, pas pour ses parents. Parfois, les conditions de travail sont trop mauvaises, car trop d’agitation et de dissipation gĂ©nĂ©rale. Ces jours de pĂ©nibilitĂ© extrĂȘme », je passe en alerte rouge ». Cette alerte rouge » peut durer quelques jours. Je leur explique que j’ai l’impression qu’ils pensent pouvoir faire des bĂȘtises car ils vont se rattraper ensuite mais que ce n’est pas le but le but, c’est d’ĂȘtre calme et prĂȘt Ă  apprendre tout de suite. Alors, pour qu’ils s’entraĂźnent Ă  faire bien tout de suite, ils ne pourront plus remonter pendant l’alerte rouge. Du coup, les sages ne sont pas punis par ce systĂšme et beaucoup redoublent d’efforts pour ne pas changer de couleur. Cela dure rarement plus de deux jours. Le lundi, on reprend sans alerte rouge. Ils savent qu’ils doivent collectivement regagner le droit de se rattraper par leur comportement, ils doivent aussi s’encourager mutuellement, se motiver Ă  mieux faire. Bref, le collectif prend le relais et soutient les efforts individuels. Les sanctions Les sanctions sont rares, mais toujours en lien avec la faute. S’il bavarde, il est mis seul, mais je lui prĂ©cise souvent Ce n’est pas une punition, c’est pour que tu te concentres mieux ». S’il ment, se moque, bavarde, il doit s’excuser mais surtout se corriger et s’engager Ă  faire des efforts pour ne plus recommencer et je l’y aiderai si besoin. S’il a fait mal Ă  un autre, il doit venir avec cet autre, se dĂ©noncer de lui-mĂȘme puis accompagner l’élĂšve pour qu’il mette de l’eau, vĂ©rifie qu’il n’a pas de bobo ou se fasse soigner il perd donc du temps de jeu mais rĂ©pare son erreur. S’il est trop agitĂ©, s’il dĂ©range trop la classe, alors il peut perdre son service sur le temps de la journĂ©e car il n’est plus en Ă©tat de le faire un service doit aider la classe, pas dĂ©ranger. Bref, je n’ai rien de trĂšs prĂ©cis pour le coup ! Je fais au cas par cas et, comme cela reste assez rare et de plus en plus rare d’ailleurs, ce n’est jamais discutĂ©. Il m’arrive de priver partiellement de rĂ©crĂ©ation si l’élĂšve ne reconnait pas ses tords sur un temps de rĂ©crĂ©ation car je n’ai alors pas la garantie qu’il corrigera son comportement. VoilĂ , j’espĂšre que cet article aura pu aider quelques uns. Je pense que je le corrigerai et l’étofferai au fur et Ă  mesure que me viennent d’autres idĂ©es et que je rĂ©alise tout ce que j’ai oubliĂ© de dire ! N’hĂ©sitez pas Ă  partager vos petits trucs en commentaire. J’ajouterai plus tard un paragraphe sur les petits trucs » de gestion. Je partagerai aussi probablement mes supports et mes rĂšgles de classe dans un futur proche. Je dois aussi parler de ma gestion des conflits ! Cet article fait partie du Rallye-liens Gestion des conflits et comportements en classe . Vous y trouverez d’autres articles sur la thĂ©matique, notamment avec des idĂ©es en matiĂšre de gestion de classe, de conseil des Ă©lĂšves, etc. Logerle stagiaire dans une maison d’hĂŽtes de l’association (chambres de 2/4/6 personnes ou dortoir pour les groupes constituĂ©s). Assurer une pension complĂšte (7j/7) pendant la pĂ©riode de stage, de 3 repas consommĂ©s Ă  la maison d’hĂŽtes ou sur le lieu mĂȘme du stage, par contre, la totalitĂ© des dĂ©penses (boissons, repas, hĂŽtel, Si le redĂ©marrage de La FĂȘte Ă  la maison devrait malgrĂ© tout poursuivre sa route, son crĂ©ateur Jeff Franklin vient d’ĂȘtre remerciĂ© par Netflix et Warner Bros. TV suite aux accusations de comportements inappropriĂ©s dont l’homme fait l’objet de la part de son Ă©quipe. Il ne sera pas de la quatriĂšme saison du “reboot” ni des suivantes si jamais elles venaient Ă  ĂȘtre confirmĂ©es. Jeff Franklin, showrunner de la sĂ©rie amĂ©ricaine La FĂȘte Ă  la maison depuis son tout premier Ă©pisode, vient d’ĂȘtre mis Ă  la porte Ă  Netflix et Warner Bros TV. Ces parties ont ainsi signifiĂ© qu’elles n’avaient pas l’intention de renouveler son contrat. La raison de cette mise Ă  l’écart dĂ©finitive n’est pas une surprise pour qui voit des tĂȘtes tomber dans le milieu depuis maintenant de longues semaines voire mois un comportement supposĂ©ment inappropriĂ© avec ses collĂšgues de travail. Selon Variety, ces accusations auraient Ă©tĂ© Ă©mises par les scĂ©naristes de la sĂ©rie aprĂšs des propos dĂ©placĂ©s tenus par Jeff Franklin. Jeff Franklin virĂ© de La FĂȘte Ă  la maison aprĂšs des accusations de ses scĂ©naristes Le crĂ©ateur de La FĂȘte Ă  la maison ne se privait apparemment pas de commenter ouvertement ses relations personnelles et sa vie sexuelle de maniĂšre disons
 assez libre. On nous prĂ©cise bien que Jeff Franklin n’est ici pas accusĂ© de harcĂšlement direct ou indirect ni d’inconduite physique sur des membres de son Ă©quipe. On lui reproche de mĂȘme d’avoir pris l’habitude de faire venir sur les plateaux les femmes avec lesquelles il sortait, en leur donnant mĂȘme parfois des rĂŽles dans La FĂȘte Ă  la maison. D’aprĂšs une source que l’on suppose bien informĂ©e, les exĂ©cutifs de Warner Bros. TV auraient Ă©tĂ© mis au courant de ces faits il y a maintenant plus de deux ans au travers d’une lettre anonyme. Sur son compte Instagram, Jeff Franklin a communiquĂ© sur son dĂ©part en limitant ses mots Ă  la fiertĂ© d’avoir contribuĂ© Ă  la rĂ©ussite de la sĂ©rie et Ă  la tristesse de quitter le train en marche. Il souhaite au passage Ă  sa “seconde famille” de continuer Ă  connaĂźtre le succĂšs.
enune seule fois au mois de juin au fur et Ă  mesure de la prise des congĂ©s elors de la prise principale des congĂ©s soit par 12 chaque mois suivant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence du 1 er juin au 31 mai ‱ Autres congĂ©s (Cf article 13 de la convention collective, article L
Vous avez certainement remarquĂ© que le comportement de vos collĂšgues, collaborateurs, 
 influence trĂšs nettement la qualitĂ© des relations que vous entretenez avec eux. Un comportement fuyant et l’on est aussitĂŽt persuadĂ© que l’autre nous ment cela peut aussi relever de l’extrapolation, mais c’est un sujet que j’aborderai dans un autre article. Une personne qui relĂšve du deux de tension’, sera bien Ă©videment perçue comme un passif’, Ă  qui l’on n’aura Ă©videmment pas envie de confier un projet urgent ou un dossier important. Il y aussi l’agressif Ă  qui on ne peut jamais rien demander sans se faire rembarrer. Enfin, il y a celui qui sait ce qu’il veut, qui veut qu’on le respecte et qui respecte les autres. Avec lequel de ces 3 types des personnalitĂ©s au comportement bien marquĂ©, prĂ©fĂšreriez-vous travailler ? Le troisiĂšme, bien sĂ»r, parce qu’il est le plus fiable et le plus transparent’. Mais comment bien repĂ©rer chaque type de comportement ? 1 – le comportement passif Il caractĂ©rise une personne qui gĂ©nĂ©ralement n’agit pas, subit les situations, ne prend pas de dĂ©cision ou le moins possible. Elle a tendance Ă  ne pas avoir confiance en elle, n’intervient que rarement dans les discussions, ne se fait pas respecter et, par voie de consĂ©quence, en ressent une frustration certaine. Elle parle doucement, soutient rarement le regard de son interlocuteur, a souvent l’impression qu’on profite d’elle et le vit comme une injustice permanente. Points clĂ© peu expressif, n’ose pas, peu actif, pas ou peu de confiance en soi, pas ou peu de dĂ©cisions. 2 – le comportement agressif Il caractĂ©rise une personne qui, Ă  l’inverse du passif, s’impose, est toujours actif, impose ses dĂ©cisions aux autres, fait preuve d’une trĂšs grande confiance en elle. Elle est omniprĂ©sente, rien ne l’arrĂȘte, a tendance Ă  profiter des autres elle manifeste peu de considĂ©ration pour les autres, notamment les passifs’. Elle parle vite, souvent fort. Son regard est direct et expressif ne quitte pas des yeux son interlocuteur, avec parfois une pointe de dĂ©fi, le menton vers le haut. Points clĂ© violent, s’impose, tendance Ă  profiter des autres et Ă  l’irrespect, confiance en soi surestimĂ©e, parle fort, dĂ©cisions Ă  l’emporte-piĂšce. 3 – le comportement assertif Il caractĂ©rise une personne qui sait se faire respecter, dĂ©fendre ses droits et ses opinions, tout en respectant ceux des autres. C’est une personne active qui privilĂ©gie le partage. Elle ne s’impose pas, mais propose volontiers, de façon constructive. Elle parle calmement, d’une voix claire. Ses formulations sont comprĂ©hensibles, concices et sans Ă©quivoque, ce qui rend le dialogue harmonieux et intelligent. Ce type de comportement met en confiance, il est propice au closing’, Ă  la signature de contrat. L’assertivitĂ© est l’une des qualitĂ©s fondamentales du leadership. Points clĂ© respect mutuel, efficace, constructif, force de proposition, bonne confiance en soi, sait prendre des dĂ©cisions Ă©quilibrĂ©es, parle clair. Mon commentaire Bien sĂ»r, nous sommes tous un peu de tout ça, passifs/agressifs/assertifs, Ă  des degrĂ©s diffĂ©rents, en fonction des situations et des interlocuteurs. Nous avons tous dans nos relations une personne trĂšs affirmĂ©e au travail qui file doux’ Ă  la maison, et vice-versa ça vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes ! Ce serait formidable si nous Ă©tions tous majoritairement assertifs et trĂšs peu passifs et encore moins agressifs. Alors que faire quand on est confrontĂ© Ă  ce genre d’archĂ©type, que le personnage en question soit un collĂšgue, un patron, un conjoint
 ou bien nous-mĂȘmes ? Pour celĂ , pas de panacĂ©e un travail de dĂ©veloppement personnel permet de prendre conscience d’oĂč on se situe et de s’amĂ©liorer. Quant aux autres, on ne saurait faire Ă  leur place’. Tout juste les inviter Ă  se poser la question
 Des savoir-faire tout simples peuvent s’apprendre facilement – savoir repĂ©rer une extrapolation, – savoir poser une demande, – savoir dire non’, – savoir faire un compliment y compris Ă  soi-mĂȘme, – savoir recevoir un compliment, – savoir Ă©mettre une critique, – savoir recevoir une critique, – savoir engager une discussion sans entrer dans la polĂ©mique, pour ne citer que les principaux. Ces savoir-faire acquis, encore faut-il les appliquer. Et lĂ , quoi de mieux qu’un coach pour vous y entrainer ? Vous avez envie d’ĂȘtre accompagnĂ© sur une problĂ©matique similaire ? N’hĂ©sitez pas Ă  faire appel Ă  mes services, la premiĂšre rencontre, de diagnostic, est gratuite ! Cliquez sur le lien suivant pour m’envoyer un message et prendre rendez-vous. Si vous souhaitez recevoir un mail Ă  chaque nouvelle parution, rendez-vous sur la page inscription. PS cet idĂ©ogramme signifie bonheur’, joie’ mais aussi musique’.
Contratsde comportement Avec les Ă©lĂšves turbulents, il est parfois difficile de faire classe correctement. Pour ma part, j'essaye de les responsabiliser et valoriser un Voici une petite fiche toute simple pour Ă©tablir les fameux contrats » avec les Ă©lĂšves qui en ont besoin. On peut se limiter Ă  un seul objectif, surtout au s’agit d’un gros objectif, on peut le dĂ©couper en plusieurs sous-objectifs et n’en donner qu’un ou deux Ă  la fois. Puis lorsque c’est acquis, le contrat Ă©volue. [
] contratde comportement ici ches lutin bazar. Contacter l'auteur; Envoyer Ă  un ami; S'abonner; sur la liste . sur la liste > gestion classe documents > contrat comportement. 29 aoĂ»t 2011. contrat comportement. contrat de comportement ici ches lutin bazar . PostĂ© par : MEMM Ă  14:17 - gestion classe documents - Permalien Article
Ridofranz Anticiper les dĂ©marchesUn passage Ă  l’hĂŽpital peut occasionner une perte d’autonomie, passagĂšre ou durable, qui nĂ©cessite de penser le retour Ă  domicile. De nombreuses aides peuvent ĂȘtre sollicitĂ©es, en anticipant leur demande lorsque cela est possible. Or, nous sommes peu nombreux Ă  avoir ce rĂ©flexe. Chez Ressources mutuelles assistance RMA, nous faisons le constat que seulement un tiers de bĂ©nĂ©ficiaires de complĂ©mentaires santĂ© appellent nos services avant leur hospitalisation. Ce temps de latence entraĂźne un retard dans la mise en place de l’aide », explique Sophie Javelaud, directrice gĂ©nĂ©rale adjointe de RMA, un assisteur mutualiste spĂ©cialisĂ© dans la santĂ©-prĂ©voyance et l’accompagnement psychosocial. Toute personne qui entre Ă  l’hĂŽpital a droit Ă  quelque chose. Mais si l’on ne s’est pas projetĂ© avant, cela obligera Ă  tout faire dans l’urgence », complĂšte Karine Finet, assistante sociale depuis presque ving ans et fondatrice de l’agence Medicial. Dans le cas d’une chirurgie programmĂ©e, on peut commencer Ă  se renseigner dĂšs la prĂ©admission quand l’établissement la pratique. Sinon, mieux vaut ne pas attendre et entamer les dĂ©marches dans les 48 heures suivant l’hospitalisation dĂšs lors que l’on sent qu’il va y avoir une problĂ©matique de perte d’autonomie », faire accompagnerPour faciliter ses demandes, il est prĂ©fĂ©rable d’emporter Ă  l’hĂŽpital un dossier comprenant notamment les copies de sa carte d’identitĂ©, de son dernier avis d’imposition, de sa carte de mutuelle et d’attestation de carte Vitale, ainsi que les coordonnĂ©es de son mĂ©decin-traitant. Les soins, traitements ou matĂ©riel mĂ©dical dĂ©pendant d’une prescription du mĂ©decin bĂ©nĂ©ficient d’une prise en charge de la SĂ©curitĂ© sociale et des complĂ©mentaires santĂ©. Les choses sont moins simples pour les services et prestations facilitant un retour Ă  domicile aprĂšs une hospitalisation, comme les aides pour le mĂ©nage, les courses ou la garde d’enfants ou encore l’amĂ©nagement de son logement. De multiples financeurs peuvent intervenir selon des critĂšres principaux d’ñge, de ressources et de perte d’autonomie. Pour allouer certaines aides plutĂŽt que d’autres, on tiendra compte des critĂšres d’éligibilitĂ© et des besoins, mais Ă©galement du caractĂšre ou non d’urgence et de la capacitĂ© ou la volontĂ© de la personne Ă  avancer des frais », complĂšte Karine se repĂ©rer parmi les diffĂ©rentes aides et pour les demander, se faire accompagner par un assistant social est primordial. Certains dispositifs ne pouvant ĂȘtre mis en Ɠuvre que depuis l’hĂŽpital, la premiĂšre chose Ă  faire est de contacter l’assistante sociale de l’hĂŽpital. À dĂ©faut, il ne faut pas hĂ©siter Ă  s’adresser au cadre infirmier », explique Sophie Javelaud. À la sortie de l’hĂŽpital, on pourra se tourner vers diffĂ©rents organismes proposant un service d’accompagnement social, comme sa caisse de retraite ou de complĂ©mentaire retraite, certaines mutuelles, le centre communal d’action social CCAS de sa mairie ou, dans le cas d’une personne ĂągĂ©e, un centre local d’information et de coordination CLIC.En attendant d'adapter votre logement...L’hĂ©bergement temporaire en Ă©tablissement de soins ou en Ehpad constitue une alternative lorsque l’état de santĂ© ne permet pas le retour immĂ©diat Ă  domicile ou qu’un dĂ©lai est nĂ©cessaire pour organiser les prises en charge, les aides et les Ă©ventuels travaux d’adaptation du logement. Les coĂ»ts de ces structures sont en gĂ©nĂ©ral pris en charge par l’Assurance-maladie, sous condition de dĂ©tenir une prescription mĂ©dicale. Le service social de l’hĂŽpital pourra aider Ă  trouver une place d’hĂ©bergement et Ă  accomplir les aides post-hospitalisationPlusieurs aides peuvent ĂȘtre sollicitĂ©es pour le retour immĂ©diat de l’hĂŽpital, afin de faciliter la vie quotidienne pendant une durĂ©e mutuellesElles constituent le tout premier interlocuteur vers qui se tourner. Le dĂ©clenchement de l’aide et les prestations servies dĂ©pendront du seul critĂšre du contrat souscrit. En dehors des contrats CMU-C ou ACS complĂ©mentaire santĂ© solidaire, toutes les complĂ©mentaires santĂ© ont une garantie d’assistance. Sa prise en charge dĂ©pendra de la mutuelle, de la garantie choisie et des faits gĂ©nĂ©rateurs couverts. Certaines mutuelles, gĂ©nĂ©ralement assurantielles, n’interviendront, par exemple, qu’en cas d’hospitalisation imprĂ©vue ou d’une durĂ©e supĂ©rieure Ă  quatre jours », expose Sophie Javelaud. Selon son contrat, les propositions sont variĂ©es aide au mĂ©nage, aux courses, Ă  la prĂ©paration de repas, tĂ©lĂ©assistance, soins de bien-ĂȘtre, etc. Les services sont assurĂ©s par des prestataires missionnĂ©s par la mutuelle, dans le cadre d’un au retour Ă  domicile aprĂšs hospitalisation ARDH Accessible aux retraitĂ©s du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et de certains rĂ©gimes spĂ©ciaux et ĂągĂ©s d’au moins 55 ans, elle permet de financer des services d’aide Ă  domicile, de portage de repas ou de tĂ©lĂ©-alarme et des petits travaux d’amĂ©nagement. Le bĂ©nĂ©ficiaire ne doit pas ĂȘtre affectĂ© d’une perte d’autonomie trop importante et ne pas percevoir ou ĂȘtre Ă©ligible Ă  d’autres aides, telles que la PCH ou l’APA voir ci-dessous. L’ARDH est un dispositif temporaire, d’une durĂ©e de trois mois maximum. AprĂšs la demande, qui est instruite par l’hĂŽpital, une structure d’évaluation se rend au domicile de la personne et prĂ©conise un plan d’aide personnalisĂ© », dĂ©taille Sophie Javelaud. Soumise Ă  condition de ressources, l’ARDH peut prendre en charge entre 73 % et 90 % des coĂ»ts des prestations dans la limite d’un plafond de 1 620 au domicile des familles Accessible aux parents d’enfants de moins de 16 ans allocataires de la CAF ou de la MSA, sous condition de ressources, elle permet de financer pour une durĂ©e temporaire pour les allocataires de la CAF, jusqu’à 500 heures pour des soins ou traitements de longue durĂ©e une aide pour les tĂąches quotidiennes mĂ©nage, soutien et activitĂ©s auprĂšs des enfants, dĂ©marches administratives, soutiens financiers en cas de perte d’autonomie durableLorsque le retour d’hospitalisation n’entraĂźne pas une fatigabilitĂ© passagĂšre mais une perte d’autonomie durable, d’autres aides peuvent ĂȘtre personnalisĂ©e d’autonomie APAVersĂ©e par les dĂ©partements, elle est attribuĂ©e aux personnes ĂągĂ©es d’au moins 60 ans dont la perte d’autonomie est reconnue Gir 1 Ă  4 de la grille Aggir. Elle permet de bĂ©nĂ©ficier d’une allocation rĂ©guliĂšre pour financer une aide Ă  domicile. Son montant, de 1 732,34 euros par mois au maximum, dĂ©pendra du degrĂ© d’autonomie, du niveau de ressources et du plan personnalisĂ© dĂ©fini pour le bĂ©nĂ©ficiaire. Une aide ponctuelle peut Ă©galement ĂȘtre accordĂ©e pour des aides techniques ou l’amĂ©nagement du logement. Depuis le confinement, l’attribution de l’APA est plus rapide de trois Ă  six mois car les retours d’hospitalisation sont priorisĂ©s. Mais le pendant est que les demandes concernant le rĂ©amĂ©nagement du logement prennent maintenant plus de temps », prĂ©cise Karine prestation de compensation de handicap PCH Elle peut ĂȘtre demandĂ©e par les personnes de moins de 60 ans ou de 60 ans ou plus toujours en activitĂ© auprĂšs de la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es MDPH. Son montant, qui dĂ©pend du niveau de ressources et des formes d’aides demandĂ©es, permet de financer diffĂ©rentes dĂ©penses liĂ©es au handicap, telles que l’amĂ©nagement du logement ou du vĂ©hicule, ou une aide humaine pour les actes de la vie quotidienne. La grande diffĂ©rence de la PCH avec l’APA, c’est qu’elle ne permet pas de financer une aide-mĂ©nagĂšre pour l’entretien du logement. Il faudra pour cela trouver d’autres financements, tels que l’action sociale de l’Assurance-maladie », prĂ©vient Sophie aides pour l’amĂ©nagement de son logement Elles peuvent intervenir en complĂ©ment des autres financements pour lancer diffĂ©rents travaux d’adaptation de l’habitat installation d’une rampe d’accĂšs, d’une douche, d’un rehaussĂ©, etc. Un des premiers partenaires pour anticiper l’amĂ©nagement de son logement est l’Agence nationale pour l’amĂ©nagement de l’habitat Anah. Au-delĂ  de l’aide au financement de travaux, elle peut aussi accompagner pour la recherche d’autres soutiens financiers et pour les dĂ©marches administratives. Outre les aides de l’Anah, il existe aussi l’aide “Bien vieillir chez soi” pour les retraitĂ©s ou les aides d’Action logement », dĂ©taille Sophie pistes Ă  creuserSi l’on n’entre pas dans les critĂšres des aides principales pour financer un reste Ă  charge ou un service non couvert, on peut se tourner vers les services d’action sociale de diffĂ©rents organismes. Ceux-ci Ă©tudient chaque cas en fonction des ressources et de paramĂštres qui leur sont propres. Parmi les interlocuteurs Ă  qui s’adresser son conseil dĂ©partemental par le biais du CCAS de sa commune ou la MDPH et, en fonction de ses cotisations, sa caisse d’Assurance-maladie, sa mutuelle ou sa caisse de retraite ou de complĂ©mentaire retraite. Selon la pathologie, ne pas hĂ©siter Ă  solliciter les associations. Dans certains dĂ©partements, la Ligue contre le cancer peut aider Ă  financer le portage de repas ou une aide-mĂ©nagĂšre aprĂšs une hospitalisation », complĂšte Sophie Javelaud. Enfin, les diverses dĂ©penses engagĂ©es bĂ©nĂ©ficient souvent d’un crĂ©dit d’impĂŽt, de 50 % pour les aides Ă  domicile et de 25 % pour l’adaptation du logement. On y est Ă©ligible, mĂȘme si l’on est non imposable », rappelle Karine aides Ă  solliciter pour financer son retour Ă  domicile hors action socialeNomFinanceurMontantDurĂ©eConditions ĂągeConditions ressourcesConditions autonomieAides techniquesAide-mĂ©nagĂšreAdaptation au logementARDHCaisse de retraite Jusqu'Ă  620 €3 mois x x x x x xAPADĂ©partementMaximum 1732,34 € /mois x x x x x xPCHDĂ©partementSelon aides x x x x xMutuelles Selon contrat x x xAide au domicile des famillesCAF ou MSASelon quotient familial Jusqu'Ă  400h MSA ou 500h CAF x x Aides de l'AnahAnahJusqu'Ă  10 000 € x x xAdaptation du logement au vieillissement Action logementJusqu'Ă  5 000 € x x x x
UnsystĂšme de niveau pour le contrat de comportement est Ă  bien des Ă©gards un systĂšme sophistiquĂ© pour amĂ©liorer et façonner le comportement Ă  long terme des Ă©lĂšves. En Ă©tablissant des niveaux, tout comme dans une rubrique de rendement scolaire, vous pouvez façonner le comportement de l'Ă©lĂšve en augmentant lentement les attentes pour Longtemps confondus Ă  un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, le contrat saisonnier est un accord dont le fonctionnement est particulier. Cette particularitĂ© s’étend de sa signature, jusqu’à sa rupture Ă©ventuelle. Cependant, rompre ce type de contrat est loin d’ĂȘtre aussi aisĂ©. Puisqu’il s’agit d’un accord conclu entre deux parties, les risques de porter prĂ©judice Ă  l’autre partie ne sont pas moindre. Il faudra donc ĂȘtre vigilant et faire usage des diffĂ©rentes possibilitĂ©s que la loi offre en matiĂšre de rupture d’un contrat saisonnier. A dĂ©couvrir Ă©galement Le dropshipping quelle lĂ©galitĂ© de ce commerce virtuel ? Plan de l'articleLes personnes habilitĂ©es pour rompre un contrat saisonnierLes cas de rupture anticipĂ©esProcĂ©dez Ă  une rupture Ă  l’amiableFaites une rupture pour faute graveLa dĂ©mission du salariĂ©Rompez le contrat pour cas de force majeure Les personnes habilitĂ©es pour rompre un contrat saisonnier Les contrats de travail sont tous encadrĂ©s par des dispositions spĂ©cifiques. Celles-ci sont Ă©laborĂ©es en fonction des exigences et du fonctionnement de chaque type de contrat. Ainsi, le contrat saisonnier a Ă©galement ses spĂ©cificitĂ©s, notamment en ce qui concerne sa rupture. Avant toute chose, les personnes habilitĂ©es pour l’initier doivent ĂȘtre connues afin d’éviter des sanctions Ă©ventuelles liĂ©es Ă  la procĂ©dure. L’employeur et son employĂ© sous un contrat saisonnier sont tous habilitĂ©s pour lancer cette rupture. Cependant, les conditions dans lesquelles elle doit se faire sont Ă©ditĂ©es afin de ne pas lĂ©ser l’autre partie. A lire Ă©galement Trouver un ferrailleur aux alentours d’Aix-en-Provence Les cas de rupture anticipĂ©es Les ruptures de contrats anticipĂ©s sont des procĂ©dures engagĂ©es au cours du contrat. Plusieurs possibilitĂ©s existent pour rompre un contrat saisonnier avant la fin de sa durĂ©e. ProcĂ©dez Ă  une rupture Ă  l’amiable Lorsque rompre un contrat est la seule option Ă  laquelle les deux parties employĂ© et employeur peuvent avoir recours, la premiĂšre proposition que leur offre la loi est un accord Ă  l’amiable. Il s’agit de l’usage d’une mĂ©thode pacifique qui implique une tolĂ©rance et une comprĂ©hension entre les deux acteurs. Cela devra se faire suite Ă  une discussion fructueuse au cours de laquelle ils devront s’expliquer les diffĂ©rentes raisons de la rupture, afin de trouver un accord. Cependant, pour que la rupture soit effective, les raisons doivent ĂȘtre notifiĂ©es et l’accord doit ĂȘtre signĂ© entre les deux parties. Cela servira de preuve et protĂšge chacun contre un Ă©ventuel conflit. Faites une rupture pour faute grave Outre la rupture Ă  l’amiable, la faute grave est une condition pour laquelle une rupture du contrat saisonnier peut ĂȘtre prononcĂ©e. Elle peut ĂȘtre engagĂ©e autant par l’employĂ© que par l’employeur. Ce dernier cas est le plus rĂ©current. Car l’employeur est dans une meilleure position, et peut avoir les arguments en raison de certains comportements de l’employĂ© dans son entreprise. Mais la qualification de faute grave dĂ©pend des faits qui sont reprochĂ©s Ă  l’employĂ©. Il peut s’agir d’une action qui met en pĂ©ril les objectifs de l’entreprise, du refus d’exĂ©cuter les tĂąches ou instructions donnĂ©es par le supĂ©rieur. Les absences rĂ©pĂ©tĂ©es au lieu de travail sans justification peuvent aussi ĂȘtre qualifiĂ©es de faute grave. DĂšs que l’employeur remarque ses manquements, il y a une procĂ©dure obligatoire Ă  suivre pour la rupture du contrat saisonnier. Elle implique une procĂ©dure disciplinaire, puis une discussion avec l’employĂ© et la notification Ă©crite de la dĂ©cision, avec les motifs de la rupture. La dĂ©mission du salariĂ© Dans le cadre d’un contrat saisonnier, la dĂ©mission n’est pas prĂ©vue par les conditions qui puissent amener l’employĂ© Ă  rompre son contrat. Cependant, comme la plupart des dispositions lĂ©gales, il y a des exceptions. Il s’agit notamment d’une rupture pour faute grave que celui-ci peut initiĂ© Ă  l’encontre de son employeur. Sauf que cette procĂ©dure sera plus complexe. L’employĂ© devra prouver les fautes reprochĂ©es Ă  son supĂ©rieur. Ces types de faute Ă  souligner contre ce dernier sont gĂ©nĂ©ralement limitĂ©s Ă  des comportements agressifs, qui peuvent ĂȘtre physiques ou moraux. S’il arrive Ă  les prouver, la ruptures sera prononcĂ©e. Autrement, l’employeur est dans le plein droit de demander des dommages et intĂ©rĂȘts pour le prĂ©judice qu’il aurait subi en raison des accusations. Rompez le contrat pour cas de force majeure La rupture pour un cas de force majeure est Ă©galement une possibilitĂ© qui peut vous permettre de rompre un contrat saisonnier. Ici, il s’agit de la survenance d’une situation imprĂ©visible, qui vous oblige Ă  arrĂȘter le contrat, ou qui rend impossible votre continuitĂ© avec l’entreprise. Dans ce cas, il n’y a pas de sanction. Vous devez le notifier par Ă©crit pour servir de preuve. Cette rupture peut ĂȘtre initiĂ©e par les deux parties. Toutefois, la fin de contrat saisonnier peut Ă©galement avoir comme consĂ©quence directe sa rupture. Dans ce cas, vous n’aurez pas accepter un Ă©ventuel renouvellement. Utiliserdes contrats de comportement Voici 3 conseils pour mettre en Ɠuvre des contrats de comportement dans votre classe. Assurez-vous de suivre chacun de ces ClĂ© de rĂ©ussite, couleur, lion, permis Ă  points, notes 
 La gestion du comportement! Quel gros mot! Et souvent, quelle prise de tĂȘte. Il en existe Ă©normĂ©ment de diffĂ©rents et chacun Ă  ses avantages comme ses inconvĂ©nients. Bref, aucun ne sera parfait pour tous. Il faut donc chercher, tĂątonner et faire ce qu’il vous plait. Ici, nous fonctionnons avec le systĂšme de jokers et privilĂšges. Le principe? AprĂšs avoir Ă©tabli les rĂšgles avec les Ă©lĂšves, ils s’inscrivent dans un tableau de couleurs bleu vert jaune orange rouge Chaque Ă©lĂšve commence la journĂ©e en vert, il peut alors soit y rester soit changer de couleurs. Personnellement, mes Ă©lĂšves savent qu’ils ont plusieurs chances avant de changer de couleurs mais qu’ils ont aussi possibilitĂ© de revenir Ă  la couleur prĂ©cĂ©dente en fonction de leur comportement. A la fin de la semaine, je fais la moyenne des couleurs pour chaque Ă©lĂšve. Une semaine en vert apporte une Ă©toile dorĂ©e. Deux Ă©toiles dorĂ©es apportent un joker et ce sont ces jokers qu’ils peuvent Ă©changer contre des privilĂšges de classe. Les Ă©toiles sont collectĂ©es dans un document collĂ© au fond du cahier de liaison. Elles sont signĂ©es chaque semaine par les parents qui ont eu en dĂ©but d’annĂ©e une notice explicative du systĂšme de comportement de la classe. Lorsque les Ă©lĂšves ont passĂ© la semaine en vert, sans aucun changement de couleurs et oui, ça arrive trĂšs souvent! et qu’ils ont participĂ© activement, aidĂ© des camardes. Ils passent alors en bleu. La couleur bleue leur apporte alors un champion de comportement. Au bout de 10 champions, ils ont la possibilitĂ© d’obtenir une surprise en Ă©change des 10 champions. Evidemment tout ce systĂšme dĂ©pend de chaque Ă©lĂšve puisqu’un Ă©lĂšve qui n’arrive pas Ă  respecter les rĂšgles comme lorsqu’il souffre de troubles de comportement, n’a pas les mĂȘmes rĂšgles que le reste de la classe, alors lorsqu’à son Ă©chelle, il fait une bonne semaine, il peut passer en bleu et obtenir un champion. Encore une fois, ce n’est pas un systĂšme parfait. Son but n’est pas de jouer Ă  la carotte et au bĂąton mais bien plus de fĂ©liciter les Ă©lĂšves qui ont eu un comportement exemplaire tout au long de la journĂ©e, car selon moi, il faut faire beaucoup d’efforts pour choisir de respecter les rĂšgles. Si le systĂšme vous intĂ©resse, tout les documents sont disponibles ici! CARTE_COMPORTEMENT CARTE_COMPORTEMENT_A5 CARTES_PRIVILEGES CHAMPION_COMPORTEMENT_BLEU Le comportement en classe – fiche explicative parents RECAPITULATIF_JOKERS-PRIVILEGE RETOUR_COMPORTEMENTS_PARENTS TABLEAU_Suivi_comportement Pour complĂ©ter, ce systĂšme j’utilise depuis le dĂ©but de l’annĂ©e l’application classe dojo qui me permet un lien avec les parents. N’hĂ©sitez surtout pas Ă  partir Ă  la recherche de votre bonheur. Internet regorge d’idĂ©es de cybercollĂšgues au top! AnaĂŻs Aintervalles rĂ©guliers, depuis l'entrĂ©e en vigueur de la loi du 19 dĂ©cembre 1990 qui a instituĂ© le contrat de construction de maison individuelle Ă  prix et dĂ©lai convenus, connu sous l'abrĂ©viation CCMI, l'ANIL a suivi sa mise en oeuvre et s'est fait l'Ă©cho des comportements et des pratiques observĂ©s par les ADIL.

 Ă  tous les coups, ça n’existe pas. VoilĂ , on pourrait s’arrĂȘter lĂ  il n’existe aucun systĂšme de gestion des comportements qui fonctionne vraiment et avec tous. On pourrait tous les jeter Ă  la poubelle ou alors continuer d’en utiliser en sachant que ça ne fonctionnera pas vraiment. Mais pourquoi ça ne fonctionne pas si bien ? Bon, je vous rassure, en dehors de ce petit effet de style pas trĂšs recherchĂ©, certes, vous l’aurez devinĂ©, je vais quand mĂȘme vous partager ma rĂ©flexion au sujet des systĂšmes de gestion des comportements. Tout au long de cet article, je vais partager avec vous mon point de vue, mon analyse. MĂȘme si je m’efforce de relativiser dans mes propos, je vous invite Ă  considĂ©rer cet article avec tout le recul qui se doit. Je ne prĂ©tends pas dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© et je serais ravie de profiter de votre opinion exprimĂ© avec respect. Je vais aussi sembler assez nĂ©gative dans cet article, Ă  dire tout ce qui ne fonctionne pas. Cela dit, les Ă©lĂšves qui n’entrent pas dans ces systĂšmes prĂ©sentent souvent le mĂȘme fonctionnement ils n’analysent pas ce que nous proposons comme nous aimerions qu’ils le voient mais selon une approche qui leur est propre, et souvent assez nĂ©gative aussi. Je vais quand mĂȘme essayer d’ĂȘtre un minimum constructive ! A la recherche du bon systĂšme Dans mon Ă©cole actuelle, la question va se poser car l’équipe souhaiterait faire Ă©voluer ou se dĂ©faire de son systĂšme actuel. L’outil a Ă©tĂ© utile mais aurait fait son temps, et je le comprends parfaitement ! Je vous avais dĂ©jĂ  partagĂ© ma vision des choses concernant la gestion des comportements sur le blog, il y a bientĂŽt deux ans. J’y parlais avant tout de posture et de convictions profondes, aussi je vous conseille la lecture de ce premier article avant d’aller plus loin. J’y avais par contre un peu Ă©ludĂ© la question du systĂšme » car je crois que ce n’est pas la question essentielle lorsqu’on Ă©voque la gestion des comportements. Aucun systĂšme, en vĂ©ritĂ©, ne gĂšre » les comportements, c’est nous qui le faisons. Pourtant, et quoiqu’on en dise, cette question du systĂšme ou plutĂŽt du dispositif se pose toujours soit qu’on n’ait pas encore trouvĂ© de systĂšme qui nous satisfasse, soit qu’on cherche Ă  harmoniser les pratiques Ă  l’échelle d’une Ă©cole voire plus. Je vais donc me pencher ici sur les systĂšmes de gestion des comportements comment je les analyse, comment je les construis. Ces pistes de rĂ©flexion pourront peut-ĂȘtre vous aider dans votre propre dĂ©marche. Un support de mĂ©diation Par contre, je ne vous fournirai pas de systĂšme parfait. Comme je l’ai dit dĂšs le titre de cet article le systĂšme qui marche Ă  tous les coups n’existe pas. Ou en tout cas, je ne l’ai pas trouvĂ©. Par contre, on peut chercher celui qui fonctionnera pour la grande majoritĂ© des Ă©lĂšves, celui qui nous sera utile. Mieux on cherchera un systĂšme qui traduise correctement nos convictions profondes. Du coup, il pourrait y avoir autant de systĂšmes valables que d’enseignants. Il s’agirait d’en faire un support de mĂ©diation avant tout, c’est Ă  dire un support qui permette Ă  l’élĂšve de mieux comprendre notre posture. Trop souvent, on base notre gestion de classe sur un systĂšme au lieu de penser un outil ou un dispositif qui se base sur notre gestion de classe. SchĂ©matisation d’un systĂšme classique de gestion des comportements le systĂšme dĂ©finit un ensemble de retours feedback type sanction ou valorisation/rĂ©compense. On espĂšre que ce feedback va agir sur les comportements grĂące au systĂšme intermĂ©diaire qui rend ce retour prĂ©visible cliquez pour agrandir. L’exhaustivitĂ© et les rĂ©ponses automatiques Aussi, j’ai du mal Ă  adhĂ©rer aux systĂšmes trop systĂ©matiques et automatiques. Il existe une multitude de rĂšgles spĂ©cifiques voir mon article Des rĂšgles pour un meilleur climat de classe et autant de manquements possibles. Les lister tous me semble un travail aussi fastidieux qu’impossible et inutile. On ne peut pas tout prĂ©voir. L’exhaustivitĂ© Il y aurait trois inconvĂ©nients majeurs Ă  tenter de lister toutes les possibilitĂ©s selon moi D’abord, on perdrait l’élĂšve dans les dĂ©tails voir l’article Des rĂšgles pour un meilleur climat de classe . Il n’aurait pas de vision globale de ce qu’on attend de lui, ni des principes fondamentaux sur lesquelles on s’appuie. Pour un Ă©lĂšve en difficultĂ© du point de vue du comportement, c’est un vĂ©ritable on risquerait d’oublier certaines possibilitĂ©s et de se trouver bien embĂȘtĂ© quand elles surviendront. Enfin, on aurait surement tendance Ă  essayer de faire rentrer les comportements des Ă©lĂšves dans les cases dĂ©jĂ  prĂ©vues, mĂȘme lorsque ça ne colle pas tout Ă  fait. Certes, l’exhaustivitĂ© semble donner une sorte de lĂ©gitimitĂ© Ă  un rĂšglement et un systĂšme. On a aussi un peu l’impression d’ĂȘtre ou d’avoir l’air plus impartial en s’appuyant sur un systĂšme ainsi fait. Pourtant, il me semble important de rappeler que nous n’avons pas Ă  prouver notre lĂ©gitimitĂ© quand il s’agit de faire appliquer un rĂšglement. C’est vrai qu’on soit dans une approche verticale l’enseignant juge », valorise ou sanctionne ou une approche coopĂ©rative intervention des pairs. En tant que professionnels, nous sommes garants de l’établissement et du respect du rĂšglement, quelle que soit sa forme et notre fonctionnement. Si nous sommes au clair avec ce que nous faisons, notre lĂ©gitimitĂ© sera reconnue. Tenter de la justifier, c’est dĂ©jĂ  reconnaitre qu’elle pourrait ĂȘtre questionnĂ©e. Les rĂ©ponses systĂ©matiques et automatiques Certains manquements Ă  certaines rĂšgles varient en importance et en gravitĂ© selon le contexte. Par exemple, prendre la parole sans lever le doigt et sans y avoir Ă©tĂ© invitĂ© est plus dĂ©rangeant en Ă©valuation qu’en sortie scolaire. On ne pourra donc ni prĂ©voir une rĂ©ponse automatique pour chaque manquement et chaque contexte, ni rĂ©agir systĂ©matiquement Ă  tous les manquements, puisque certains sont d’une importance infime voire ne sont pas du tout importants. Avant d’aller plus loin, je vous invite aussi Ă  dĂ©couvrir cet article sur les Ă©chelles de comportement avec les plus petits. Je trouve que c’est inutile en maternelle et inefficace, certes, mais l’auteure partage ici son expĂ©rience et je trouve cela instructif. N’oublions pas que les jeunes Ă©lĂšves fonctionnent beaucoup Ă  l’affectif faire plaisir Ă  l’adulte » et ont beaucoup de peine Ă  se rappeler d’un Ă©vĂšnement trop antĂ©rieur puisque cela fait partie des apprentissages en cours. Un systĂšme positif ou nĂ©gatif ? Grand dĂ©bat, assez insoluble parfois. Faut-il sanctionner ou rĂ©compenser ? Les deux ? Aucun des deux ? Sanctionner les manquements On sait dĂ©sormais, grĂące Ă  de multiples recherches, que se concentrer sur la sanction des manquements aux rĂšgles est une façon de renforcer ces comportements qu’on souhaite pourtant Ă©liminer. Finalement, on n’apporte de l’attention qu’à ceux qui fautent » au dĂ©triment de ceux qui respectent les rĂšgles. En dĂ©coule un double effet nĂ©gatif certains Ă©lĂšves seraient encouragĂ©s Ă  poursuivre sur leur lancĂ©e pour continuer Ă  ĂȘtre le centre de l’attention alors que les Ă©lĂšves les plus sages se sentiraient dĂ©laissĂ©s. VoilĂ  ce qu’on gagne Ă  ĂȘtre trop obĂ©issant le maitre ou la maitresse ne s’intĂ©resse pas Ă  nous. Pourtant, il faut bien sanctionner, n’est-ce pas ? On en revient Ă  ce que j’avais dĂ©jĂ  eu l’occasion d’écrire mieux vaut graduer les sanctions. Et quand je dis graduer, on peut dĂ©jĂ  en Ă©liminer un certain nombre. Faut-il, par exemple, sanctionner un Ă©lĂšve Ă  chaque fois qu’il parle sans lever le doigt ? Autrement dit la sanction va-t-elle rĂ©ellement aider cet Ă©lĂšve Ă  lever le doigt plus souvent ? Va-t-il, grĂące Ă  cette sanction, mieux comprendre qu’il ne doit pas intervenir de façon intempestive ? On sait que ce qui diffĂ©rencie la sanction de la punition, c’est que la sanction est Ă©ducative elle aide l’élĂšve Ă  apprendre, Ă  comprendre et, quand c’est possible, Ă  rĂ©parer. Or, on s’écarte souvent de cette dĂ©finition. Aussi, je prĂ©fĂšre un systĂšme qui n’applique pas de sanction automatique » parce que, selon l’élĂšve et la situation, ce qui est automatique ne sera pas vecteur d’apprentissage. A nous, ensuite, de rester cohĂ©rent. Evidemment, il existe des cas extrĂȘmes. Je considĂšre comme extrĂȘme » un manquement au rĂšglement qui constitue, en fait, un manquement important Ă  la loi violence, menaces, harcĂšlement, etc. LĂ , il peut ĂȘtre utile d’envisager un panel de sanctions et de mesures dans lequel on pourra piocher tout en restant cohĂ©rent avec les collĂšgues. RĂ©compenser les bons comportements Au lieu de fonctionner avec un systĂšme de sanctions, on nous encourage fortement Ă  valoriser les bons comportements. Cela dit, on a vite fait de s’égarer en s’y essayant. Et puis d’abord, faut-il vraiment rĂ©compenser ? Une collĂšgue me faisait remarquer, il y a quelques annĂ©es, qu’à rĂ©compenser un Ă©lĂšve parce qu’il Ă©coute, parce qu’il est prĂȘt rapidement, parce qu’il respecte les rĂšgles, on laisse entendre que le respect des rĂšgles est un fait suffisamment exceptionnel pour ĂȘtre rĂ©compensĂ©. Or, le respect des rĂšgles ne devrait-il pas ĂȘtre la norme ? Encore une question qui donne Ă  rĂ©flĂ©chir
 Les privilĂšges Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas une grande adepte de ce mot. J’aborde la question avec celui-ci volontairement. Pour moi, le mot privilĂšge » m’évoque privilĂ©giĂ©s ». Or, Ă©tablir des privilĂ©giĂ©s, c’est diviser d’une part ceux qui jouissent de privilĂšges, d’autre part ceux qui n’en profitent pas. Il y a quand mĂȘme un fort risque que chacun reste bien dans sa case, alors mĂȘme qu’on espĂ©rait motiver un changement pour certains. Evidemment, ce n’est pas ce que souhaitent exprimer ceux qui utilisent parfois ce terme et j’ai conscience d’ĂȘtre potentiellement un peu extrĂȘme dans mon propos. On parlera plus souvent de droit » en respectant les rĂšgles, on obtient des droits ou on les prĂ©serve. Deux situations en gĂ©nĂ©ral Au dĂ©part, on a peu de droits. A force de respecter les rĂšgles, on gagne de plus en plus de dĂ©part, on a un maximum de droits. A force de manquer aux rĂšgles, on en perd. La deuxiĂšme situation n’est plus si positive que cela finalement. Pour la premiĂšre situation, on peut aussi questionner sur ce qu’on donne Ă  voir. Quelque part, ne dit-on pas que nous pensons que derriĂšre chaque Ă©lĂšve se cache un potentiel fauteur de trouble » et que chacun devra prouver sa valeur ? Je ne dis ni que cela est mauvais, ni que cela est bon. Simplement, il peut ĂȘtre intĂ©ressant d’envisager cette interprĂ©tation. Par contre, je suis quand mĂȘme assez favorable Ă  une certaine façon de voir les droits gagnĂ©s, surtout Ă  l’échelle d’une Ă©cole. Partons du principe qu’on utilise une Ă©chelle de couleur vert, jaune, orange, rouge. On peut avoir, pendant la rĂ©crĂ©ation, un espace dĂ©diĂ© Ă  des jeux de sociĂ©tĂ© par exemple. Or, pour jouer Ă  ces jeux, il faut ĂȘtre en Ă©tat de respecter les rĂšgles de façon autonome il faut donc ĂȘtre dans le vert ce jour-lĂ . Idem si on veut laisser un accĂšs Ă  la salle informatique ou Ă  la bibliothĂšque comme j’ai pu le voir dans certaines Ă©coles. On pourra accepter du jaune pour un jeu de ballon. Etc. Si on repart de zĂ©ro assez souvent, tous les Ă©lĂšves peuvent entrer dans un tel fonctionnement. Les rĂ©compenses et autres bons points La rĂ©compense peut prendre de nombreuses formes. Parfois, on va jusqu’à rĂ©compenser nos Ă©lĂšves avec des petits cadeaux. Et ça se comprend on les adore tant, nos chers Ă©lĂšves, qu’on a envie de les gĂąter ! Cela dit, parlant de cadeaux ou de bons points, ne serions-nous pas en train de brouiller les pistes ? Pourquoi l’élĂšve doit-il ĂȘtre sage » ? La rĂ©ponse que je leur explique est la suivante pour bien vivre ensemble dans un climat serein, pour ĂȘtre en sĂ©curitĂ© et pouvoir bien apprendre. Donc, la rĂ©compense des bons comportements est celle-ci. En introduire une autre, ce serait peut-ĂȘtre donner l’impression qu’on respecte les rĂšgles pour gagner un bien matĂ©riel. Et puis, lĂ  encore, quel regard va porter cet Ă©lĂšve en difficultĂ© de comportement qui ne reçoit jamais rien ? Oh, ben il n’a qu’à bien se comporter ! » pourra-t-on entendre parfois. Certains, pourtant, ont besoin d’ĂȘtre Ă©paulĂ©s et guidĂ©s plus que d’autres. Ceux-lĂ  sont trop souvent Ă©liminĂ©s d’office lorsqu’on applique un tel systĂšme et ce malgrĂ© nos efforts. Permettre de visualiser Du coup, aprĂšs avoir testĂ© l’un et l’autre, j’ai fini par abandonner ces deux approches. C’est que je n’arrive pas Ă  m’y retrouver et Ă  y voir l’expression de mes convictions. Du coup, mon systĂšme de gestion des comportements » est avant tout un outil qui permet de donner un repĂšre visuel Ă  l’élĂšve. Il a un feedback retour direct, explicite et simple concernant son comportement et, en plus de cela, un repĂšre visuel. Est-il calme, prĂȘt Ă  apprendre ou coopĂ©rer ou, au contraire, est-il agitĂ© et perturbateur ? Il ne s’agit ni de sanctionner, ni de rĂ©compenser, simplement de permettre Ă  l’élĂšve de savoir oĂč il en est. Est-ce que ça fonctionne ? J’ai trĂšs envie de rĂ©pondre oui », mais je me contenterais de dire ni plus ni moins que lorsque mon systĂšme incluait la sanction et/ou la valorisation des bons comportements ». Quelque part, on peut dire que ce systĂšme » ne gĂšre pas les comportements, il permet simplement d’en obtenir une vue d’ensemble avec toutes les limites que cela implique. Cela peut aussi ĂȘtre un moyen de communication avec les familles. RĂ©guliĂšrement, les familles peuvent observer » le comportement de leur enfant. Il ne s’agit pas d’une punition puisque les parents peuvent observer le bon comme le moins bon. C’est leur droit d’ĂȘtre informĂ©, tout simplement. On rĂ©flĂ©chira toutefois Ă  la forme et la frĂ©quence car certains enfants ont aussi un vĂ©cu familial compliquĂ©, venant interfĂ©rer avec son bien-ĂȘtre Ă  l’école. Par contre, cette façon de faire Ă  ses limites Ă  l’échelle d’une Ă©cole. Si la question se pose dans celle oĂč je suis cette annĂ©e, c’est qu’il y a de nombreux dĂ©cloisonnements et Ă©changes de services. Aussi, il est beaucoup plus difficile d’ĂȘtre cohĂ©rent les uns avec les autres si un minimum n’a pas Ă©tĂ© dĂ©fini. Une idĂ©e ? Lister quelques comportements attendus, les manquements types » les plus frĂ©quents et le genre de sanctions possibles dans ces cas-lĂ , si nĂ©cessaire. On en revient alors un peu Ă  ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment. Stimuler et induire les comportements au lieu de les sanctionner AprĂšs avoir rĂ©flĂ©chi Ă  tout ça, je me dis qu’au final, le mieux serait peut-ĂȘtre de changer de point de vue. Le systĂšme » deviendrait un dispositif, une partie intĂ©grante du cadre, et aurait pour but de prĂ©cĂ©der les comportements pour les orienter. Il n’aurait plus pour mission de dĂ©finir l’ensemble des sanctions ou rĂ©compenses que pourraient gĂ©nĂ©rer un systĂšme classique » tel que dĂ©crit prĂ©cĂ©demment. Ici, le dispositif est un cadre et une façon de fonctionner qui permet d’impulser certains comportements tout en limitant les risques d’apparition de ceux qu’on ne souhaite pas voire Ă©merger. Le retour est fait directement en fonction du comportement, Ă  la discrĂ©tion de l’enseignant cliquez pour agrandir. La place des pairs Puisqu’on parle gestion des comportements », on peut aussi Ă©voquer la rĂ©gulation par les pairs. Je manque d’expĂ©rience mais je pense Ă  deux dispositifs essentiellement. Le premier est le conseil des Ă©lĂšves ou conseil de classe. De nombreux exemples sont Ă©voquĂ©s dans ce rallye-liens de la CPB. Le fait de rĂ©flĂ©chir collectivement Ă  un problĂšme et y chercher une solution est surement plus important en terme d’apprentissages et efficace du point de vue du climat de classe que la sanction ou la rĂ©compense. Toujours faut-il ne pas glisser du conseil des Ă©lĂšves Ă  un tribunal. C’est un apprentissage aussi, essentiel pour ĂȘtre efficace en groupe et en collectivitĂ©. Dans mon Ă©cole actuelle, il y a des dĂ©lĂ©guĂ©s pour chaque classe et un conseil d’école mensuel. Je trouve cela vraiment gĂ©nial ! Les Ă©lĂšves ne font pas que s’intĂ©grer Ă  un cadre ils en sont acteurs, ils rĂ©flĂ©chissent et agissent. C’est tellement formateur. Le second, et je vais en parler juste aprĂšs, consiste Ă  crĂ©er des Ă©quipes au sein de la classe. Et si on formait des Ă©quipes ? A partir du moment oĂč notre systĂšme de gestion des comportements n’est plus ni un systĂšme visant Ă  dĂ©finir des sanctions, ni un systĂšme visant Ă  dĂ©finir une forme de valorisation des comportements, on peut dĂ©cider d’en faire autre chose. On peut en faire, en fait, un vĂ©ritable outil de gestion de classe. Et rien ne nous oblige plus Ă  une gestion individuelle. LĂ , on s’écarte complĂštement des habituelles Ă©chelles de comportement. Cela dit, l’un et l’autre peuvent ĂȘtre complĂ©mentaires. J’avais redĂ©couvert cette façon de faire avec les classes Harry Potter qui se multiplient et mes questions Ă©taient nombreuses Les Ă©quipes sont-elles fixes Ă  l’annĂ©e ?Les groupes sont-ils en concurrence ? Sur quels critĂšres gagne-t-on ou perd-on des points ? ou autre choseQu’y a-t-il Ă  gagner Ă  la fin ? Tout cela rejoint ce que j’ai pu dire prĂ©cĂ©demment finalement, appliquĂ© Ă  une autre Ă©chelle. N’ayant pas testĂ©, je n’ai pas grand chose Ă  en dire. Je vous conseille de consulter l’article de MĂ©limĂ©lune lien mort qui en parle un peu et qui complĂšte globalement assez bien mon propos. Je vous conseille d’aller jusqu’à lire nos Ă©changes en commentaire. Cela dit, j’aime globalement assez peu la concurrence. Pourtant, ceux qui testent ce mode de fonctionnement mettent surtout en avant le cĂŽtĂ© coopĂ©ratif. Les Ă©lĂšves se motivent les uns les autres. Ce qui fait que cette proposition retient mon attention c’est qu’on diminue le risque d’un Ă©lĂšve en marge, qui s’exclut par son comportement mais qui serait aussi exclu par les autres. LĂ , les autres le motiveront Ă  s’amĂ©liorer. LĂ  encore, Ă  l’échelle d’une Ă©cole, je ne sais pas ce que ça peut donner. Ça me semble bien compliquĂ© Ă  gĂ©rer tel quel lors de dĂ©cloisonnements. Ce serait une sacrĂ©e organisation Ă  mettre en place. De quoi en rebuter plus d’un. Si quelqu’un a dĂ©jĂ  vu faire, je suis curieuse d’en apprendre plus sur cette expĂ©rience. Sur quelle durĂ©e ? A la journĂ©e, Ă  la demi-semaine ou Ă  la semaine ? La question est de savoir, dans un premier temps, si les pĂ©nalitĂ©s » sont indĂ©lĂ©biles. C’est rarement le cas. Mais du coup, combien de temps est conservĂ© la trace ? Et l’impact au niveau des droits, des sanctions, etc. ? Combien de temps faut-il pour revenir Ă  zĂ©ro ? Autrement dit au bout de combien de temps l’élĂšve en difficultĂ© a le droit Ă  une nouvelle chance ? Et pour ce qu’on gagne, privilĂšges ou rĂ©compenses les questions restent les mĂȘmes. On pourra aussi se demander si ce qui est acquis l’est dĂ©finitivement ou si ce qui est offert peut aussi ĂȘtre repris. Voici ce que j’en pense aprĂšs de multiples tĂątonnements Moins il reste de traces d’une erreur, plus on laisse de place Ă  l’élĂšve pour se reprendre rien n’empĂȘche de conserver des notes pour soi bien sĂ»r.Plus l’élĂšve est jeune ou plus il est en difficultĂ© de comportement, plus il faut pouvoir reprendre de zĂ©ro rapidement si on fonctionne avec des pĂ©nalitĂ©s ou on fonctionne avec des rĂ©compenses, je prĂ©fĂšre qu’elles soient acquises et qu’elles ne puissent pas ĂȘtre reprises ou retirĂ©es c’est important pour ceux qui peinent Ă  en on fonctionne avec des droits, le systĂšme doit permettre d’ĂȘtre au plus proche de l’état apte ou non de l’élĂšve Ă  l’instant T encore pour un Ă©lĂšve en difficultĂ©, ne pas avoir accĂšs aux jeux de cour parce qu’il a couru dans les couloirs il y a cinq jours ne fait pas sens. Un systĂšme pratique et lisible Enfin, pour ĂȘtre efficace, quel que soit le dispositif choisi, le systĂšme utilisĂ© devra ĂȘtre pratique. Il doit donc ĂȘtre simple Ă  mettre en oeuvre, notamment par le professeur. Non seulement on ne peut pas restĂ© collĂ© Ă  un Ă©ventuel affichage pour dĂ©placer des Ă©tiquettes toute la journĂ©e mais en plus cela ne fonctionnerait pas. En gĂ©nĂ©ral, soi on finit par lĂącher cet outil chronophage, soit les Ă©lĂšves n’y prĂȘtent plus aucune attention tant son utilisation est frĂ©quente et/ou complexe. Ce qui me fait dire qu’un outil doit aussi ĂȘtre lisible et facilement comprĂ©hensible Sur une Ă©chelle, on limitera les Ă©chelons valeurs, couleurs, etc..Les nombres renvoient soit Ă  une quantitĂ©, soit Ă  une position. Soit leur usage risque d’ĂȘtre abstrait pour certains Ă©lĂšves, soit ils renvoient Ă  une forme de compĂ©tition, de classement, Ă©chelon sera dĂ©crit de maniĂšre explicite, comme par exemple on adaptera le texte en fonction des Ă©lĂšves Vert Je respecte les rĂšgles, je suis calme, attentif et prĂȘt Ă  apprendre dĂšs qu’il le faut mais aussi Ă  m’amuser dans le respect des autres quand c’est possible. Jaune Je respecte les rĂšgles en gĂ©nĂ©ral mais je suis un petit peu agitĂ© et j’ai un peu de mal Ă  ĂȘtre attentif. Je peux avoir fait quelques petits Ă©carts mais je vais me J’ai du mal Ă  me canaliser. Je devrais trouver un moment pour me poser, me calmer et rĂ©flĂ©chir Ă  mon comportement pour m’ C’est une journĂ©e difficile aujourd’hui car j’ai du mal Ă  respecter les rĂšgles et me concentrer. Je dois me calmer et rĂ©flĂ©chir si je veux amĂ©liorer mon rĂšgles de passage d’un Ă©chelon Ă  un autre sont claires mais surtout trĂšs simples et explicites. ConfidentialitĂ©, anonymat, discrĂ©tion ? Un point qui me chagrine peut-ĂȘtre avec les Ă©chelles » de comportement c’est qu’elles sont en gĂ©nĂ©ral liĂ©es Ă  un affichage, de prĂ©fĂ©rence assez grand pour ĂȘtre visible de loin, par tous, et pouvoir y placer les Ă©tiquettes des Ă©lĂšves. Cela signifie aussi qu’on affiche aux yeux de tous la couleur attribuĂ©e Ă  chaque Ă©lĂšve. Il m’est arrivĂ©, parfois, d’entendre C’est qui dans le rouge maitresse ? ». En gĂ©nĂ©ral, je rĂ©pondais Ce n’est pas toi, tu le saurais si c’était le cas, non ? » Mais la question n’était pas forcĂ©ment de se rassurer mais d’identifier le mauvais Ă©lĂšve ». Pour l’élĂšve qui a tendance Ă  ĂȘtre un peu trop souvent dans les mauvaises couleurs orange, rouge voire noir pour ceux qui utilisent cette couleur, c’est aussi beaucoup plus difficile alors de se dĂ©faire de l’étiquette qu’on lui aura peut-ĂȘtre collĂ© malgrĂ© nous. Je me questionne donc sur l’anonymat ou la discrĂ©tion. Une annĂ©e, j’avais associĂ© le nom de mes Ă©lĂšves Ă  un petit animal mais comme c’était aussi sur les Ă©tiquettes des classeurs et autres cahiers, il Ă©tait tout de mĂȘme possible d’identifier l’animal » qui est toujours dans une couleur si on est assez curieux. Je ne suis pas sure que ce soit beaucoup plus efficace. De mĂȘme si on donne un numĂ©ro Ă  chaque Ă©lĂšve voir l’article de Dgedie qui explique trĂšs bien son utilisation des numĂ©ros en classe. On pourrait peut-ĂȘtre abandonner l’affichage collectif alors ? Ma collĂšgue de GS/CP dĂ©pose des petits cartons avec l’une ou l’autre des consignes de classe sur les tables des Ă©lĂšves qui ne les respecte pas. C’est peut-ĂȘtre une piste mais il ne faut pas que l’élĂšve l’égare volontairement ou non. On peut aussi envisager un petit affiche par table, si les Ă©lĂšves ne bougent pas trop souvent de place. J’ai le sentiment d’ĂȘtre un peu partie dans tous les sens. Certaines questions restent en suspens de mon cĂŽtĂ©, d’autres rĂ©flexions sont encore Ă  maturer et j’espĂšre pouvoir profiter de vos idĂ©es aussi en commentaire de l’article. Faisons le point des critĂšres qui feraient, selon moi, un bon systĂšme » de gestion des comportements. J’opterais pour deux Ă©lĂ©ments qui fonctionneraient en complĂ©mentaritĂ© un dispositif visant Ă  promouvoir la coopĂ©ration entre Ă©lĂšves au sein de ma classe et un systĂšme de mĂ©diation ne servant qu’à visualiser l’état global des Ă©lĂšves, pouvant s’étendre Ă  l’école. Le dispositif au sein de la classe se baserait sur des Ă©quipes. Pour Ă©viter la concurrence entre les Ă©quipes, je prĂ©fĂšre un dispositif coopĂ©ratif. Ainsi, les Ă©lĂšves coopĂšrent entre eux dans les Ă©quipes et entre Ă©quipes. Je pense Ă  lancer des dĂ©fis rĂ©guliers aux Ă©lĂšves du type contre la montre » ou avec un objectif qualitatif. Si c’est rĂ©ussi, chaque Ă©quipe peut gagner des points ou peut-ĂȘtre des haricots dans un bocal, des billes, quelque chose de visuel ? Si on atteint un seuil posĂ© en amont, on gagne quelque chose. Afin d’éviter la rĂ©compense matĂ©rielle, je prĂ©fĂšre qu’on gagne un moment ». Eh oui, Ă  bien avoir travaillĂ©, Ă  avoir Ă©tĂ© efficace, on a rĂ©ussi Ă  apprendre plus rapidement donc il est normal d’avoir rĂ©ussi Ă  se dĂ©gager un moment de plaisir et de loisirs. On reste dans une consĂ©quence logique. On peut rĂ©flĂ©chir Ă  autoriser les collĂšgues Ă  offrir des points » ou haricots, etc. Ă  la classe aussi. On peut Ă©ventuellement combiner cette façon de faire avec des rĂ©compenses individuelles en points ou haricots comme certains le font avec le marcheur mystĂšre un exemple chez dgedie. Ensuite, pour une gestion plus individuelle mais aussi Ă  l’échelle de l’école, j’opterais pour un simple systĂšme de couleurs comme dĂ©crit prĂ©cĂ©demment Ă  dĂ©faut d’avoir trouvĂ© mieux. C’est visuel, trĂšs lisible et simple Ă  comprendre Ă  tout Ăąge. C’est neutre et descriptif pas de smileys, de mĂ©tĂ©o ou que sais-je. Je pense que je partirais sur des petits cartons nominatifs que je poserais sur le bureau de l’élĂšve pour lui annoncer la couleur » discrĂštement, sans avoir Ă  l’épingler » publiquement ce qui n’empĂȘche pas le dialogue ensuite. Les cartons seraient nominatifs de sorte que mĂȘme si l’élĂšve perd son carton, j’ai encore les autres et je peux donc en dĂ©duire sa couleur. Il y aurait aussi un carton vert » pour que les Ă©lĂšves puissent faire valoir leur droit facilement. A l’échelle de l’école, je militerais pour des droits sur les temps de pause rĂ©crĂ©ation mais aussi, pourquoi pas, Ă  l’établissement de coins » dans les classes pour ceux qui ont terminĂ© lecture, dessins, bricolage, etc. qui seraient accessible si on est en Ă©tat d’ĂȘtre lĂ  sans dĂ©ranger donc vert ou jaune, selon l’activitĂ© et le degrĂ© de surveillance, mĂȘme en dĂ©cloisonnement. La nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre dans une couleur ou l’autre serait en lien avec la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre dans le calme, le risque de dĂ©ranger si ce n’est pas le cas, la proximitĂ© et l’importance de la surveillance de l’adulte, etc. Bref, des critĂšres logiques et justifiĂ©s. Les rouages utilisĂ©s dans les infographies viennent du site La photo en en-tĂȘte a Ă©tĂ© prise et mise Ă  disposition par nensuria.
Tues nouvelle, et avec le temps tu feras alors la part des choses. Certains comportements sont supportables, le pire n'est pas un enfant difficile, mais bien souvent des parents difficiles. D'autres choses, demandent de remettre en question la garde de cet enfant, si par exemple cela perturbe par trop TA VIE de FAMILLE. On peut encaisser,
Le Contrat de Construction de Maison Individuelle CCMI est soumis au Code de la Construction et de l’Habitation CCH. Son objectif est d'optimiser la construction d'une habitation. Bien que cette formule offre de nombreux avantages, il ne faut cependant pas signer ce contrat les yeux fermĂ©s ». Voici les 10 questions Ă  se poser avant de s'engager dans un CCMI... 1- CCMI choisir le bon professionnel Attention aux faux constructeurs ou aux fraudeurs. Si vous avez un doute, vous pouvez contacter la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes DGCCRF de votre dĂ©partement. 2- VĂ©rifier les certifications du constructeur Ce professionnel doit possĂ©der une garantie de livraison dĂ©livrĂ©e par un Ă©tablissement de crĂ©dit ou d’assurances avoir souscrit une assurance responsabilitĂ© professionnelle et dĂ©cennale rĂ©aliser les travaux conformĂ©ment aux rĂšgles du CCH et du Code de l’urbanisme livrer la construction selon le plan convenu, dans le dĂ©lai et au prix du contrat. 3- Renseignez-vous sur les prix il existe une grille Le CCMI prĂ©voit une grille qui prĂ©cise le pourcentage du prix que peut percevoir le constructeur, Ă  chaque Ă©tape de la construction, soit 15 % au moment de l’ouverture du chantier 25 % quand sont achevĂ©es les fondations 40 % lorsque les murs sont terminĂ©s 60 % Ă  la mise hors d’eau 75 % au moment de l’achĂšvement des cloisons et de la mise hors d’air 95 % Ă  la fin des travaux de menuiserie, de chauffage, d’équipement et de plomberie et les 5 % restants lors de la rĂ©ception du bien. 4- Avec ou sans plan ? Un CCMI peut ĂȘtre conclu avec ou sans fourniture de plan. Un CCMI avec plan est le cas le plus frĂ©quent et le plus sĂ©curisĂ© vous faites construire votre maison d’aprĂšs un plan. Le second cas n'offre pas les mĂȘmes garanties. Il faut donc prĂ©voir des clauses obligeant les diffĂ©rentes entreprises Ă  respecter les dĂ©lais, les prix ou l'assurance dĂ©cennale. Une vigilance est de mise dans ce cas. 5- Le CCMI est un contrat Ă©crit Le CCMI doit ĂȘtre rĂ©digĂ© par Ă©crit et signĂ© avant le dĂ©but des travaux. Le constructeur vous fait parvenir un exemplaire par lettre recommandĂ©e ainsi que toutes les piĂšces justificatives et annexes correspondant aux travaux. 6- Les garanties du CCMI Le contrat doit mentionner plusieurs garanties comme par exemple le parfait achĂšvement des travaux dans les dĂ©lais la garantie de bon fonctionnement qui couvre les dommages qui affectent le fonctionnement des Ă©quipements dissociables de la construction les appareils Ă©lectriques, la chaudiĂšre, la ventilation... la garantie dĂ©cennale qui couvre les dommages qui compromettent la soliditĂ© de l'ouvrage la garantie de livraison de l'ouvrage Ă  un prix et Ă  un dĂ©lai convenus 7- Les conditions suspensives du CCMI Le contrat peut ĂȘtre annulĂ© si ces conditions ne sont pas obtenues l'acquisition du terrain, bien entendu l'obtention du permis de construire et des autorisations administratives l'acceptation du prĂȘt immobilier la souscription Ă  l'assurance de dommages-ouvrage l'obtention de la garantie de livraison 8- Attention aux clauses interdites du CCMI Afin de protĂ©ger les particuliers, certaines clauses sont interdites, en voici quelques-unes la clause qui interdit Ă  l’acquĂ©reur d'inspecter le chantier avant l'Ă©chĂ©ance de paiement la clause qui subordonne la remise des clĂ©s au paiement intĂ©gral du prix la clause qui exclut l'obligation de respecter les dĂ©lais prĂ©vus sauf cas de force majeure 9- Le dĂ©lai de rĂ©tractation, c'est un droit Vous disposez d’un dĂ©lai de rĂ©tractation de dix jours aprĂšs signature du CCMI. Pour annuler le CCMI, il suffit d'envoyer une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception dans les dĂ©lais impartis. 10- OĂč se renseigner ? Pour tout renseignement complĂ©mentaire sur le Contrat de Construction de Maison Individuelle, contactez la direction dĂ©partementale de la protection des populations DDPP ou direction dĂ©partementale de la cohĂ©sion sociale et de la protection des populations DDCSPP auprĂšs de la prĂ©fecture de votre dĂ©partement.
destinĂ©eau dĂ©pĂŽt et Ă  la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiĂ©s ou non, Ă©manant des Ă©tablissements d’enseignement et de recherche français ou Ă©trangers, des laboratoires publics ou privĂ©s. Comportements diïŹ€iciles en milieu scolaire et contrat de comportement Sonia Madiot To cite this version: Sonia
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Nousn'assumons pas la garde de femelles en chaleur. PrĂ©voir de laisser un chĂšque en blanc Ă  l'ordre du vĂ©tĂ©rinaire de votre choix. OBLIGATIONS DU PROPRIÉTAIRE DE L'ANIMAL En cas de force majeure ou si l'animal se rĂ©vĂšle agressif ou prĂ©sentant tout comportement anormal rendant la garde impossible, le pettsitter pourra rĂ©silier le jCQq.
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