Frankenweenieest la version longue d’un court-métrage réalisé par Tim Burton en 1984. Produit par Disney, le film d’animation met en scène un jeune garçon ramenant à la vie grâce à l
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TimBurton réalise BEETLEJUICE en 1988. C’est son deuxième long métrage, après PEE WEE’S BIG ADVENTURE (1985) et juste avant BATMAN (1989). Voici la première œuvre séminale du « style Tim Burton » (si l’on excepte ses courts métrages de jeunesse, VINCENT et FRANKENWEENIE en particulier), qui dévoilait soudain son univers si particulier,

Sleepy Hollow est un conte noir et sanglant, librement inspiré de la nouvelle de l’écrivain américain Washington Irving sortie en 1820 et intitulée The Legend of Sleepy Hollow. Synopsis En 1799, dans une bourgade de La Nouvelle-Angleterre, plusieurs cadavres sont successivement retrouvés décapités. Les têtes ont disparu. Terrifiés, les habitants sont persuadés que ces meurtres sont commis par un étrange et furieux cavalier, dont la rumeur prétend qu’il est lui-même sans tête. Les autorités new-yorkaises envoient alors leur plus fin limier pour éclaircir ce mystère. Ichabod Crane Johnny Depp ne croit ni aux légendes, ni aux vengeances post-mortem. Mais, à peine arrivé, il succombe au charme étrange et vénéneux de la belle Katrina Van Tassel Christina Ricci. Gros succès commercial auprès des spectateurs, le film obtiendra de multiples récompenses pour ses effets spéciaux particulièrement réussis et sa direction artistique. Pour Burton, c’est la suite d’une carrière fructueuse et l’occasion de mettre en scène un univers horrifique qui perçait ponctuellement dans ses précédentes œuvres après la comédie fantastique Mars Attack!, Burton se lance enfin dans une intrigue sombre et sanglante, prélude à l’orgie cannibale de Sweeney Todd. Un univers visuel unique Sleepy Hollow est structuré sur une opposition initiale entre croyance et rationalité Ichabod Crane, jeune détective promoteur des nouvelles techniques de criminologie à la toute fin du 18e siècle, se bat contre l’obscurantisme et la barbarie archaïques du système judiciaire de l’époque. Envoyé dans la petite bourgade de Sleepy Hollow par l’effrayant bourgmestre de New York Christopher Lee, Ichabod va être confronté à des phénomènes surnaturels qu’il tentera par tous les moyens de justifier par des techniques scientifiques farfelues, non sans raison si le cavalier sans tête est bel et bien une créature magique, les meurtres suivent un dessein vénal qui ne peut être que d’origine humaine. Afin de mettre en scène cet affrontement du bien et du mal, de la raison et de la magie, Burton s’est entouré d’Emmanuel Lubezki, directeur de la photographie sur Great Expectations 1998 d’Alfunso Cuaron l’année précédente, aujourd’hui oscarisé pour son travail sur Gravity et Birdman. Après avoir abandonné l’idée d’un film en noir et blanc, Burton et Lubezki décident d’opter pour une image quasiment monochrome, qui vient renforcer l’ambiance surnaturelle anxiogène de ce conte horrifique, utilisant également des procédés visuels traditionnels pour souligner l’antagonisme des personnages dont la blancheur morbide contraste violemment avec un environnement obscur. Un rôle en or pour Johnny Depp En 1999, Johnny Depp est depuis longtemps devenu l’acteur fétiche du réalisateur, endossant des rôles de héros fragiles et touchants. Dans Edward aux mains d’argent déjà 1990, première collaboration entre les deux artistes, on pouvait admirer les grands yeux innocents et la démarche mal assurée de la créature aux mains-ciseaux, invention inachevée d’un Docteur Frankenstein des temps modernes. Après Ed Wood, où Depp devient le véritable alter-ego fictionnel de Burton, c’est en détective chevronné et sensible que l’on retrouve l’acteur. Alors que Paramount avait demandé à Burton de considérer d’autres acteurs, au premier rang desquels Brad Pitt, Liam Neeson ou encore l’excellent Daniel Day-Lewis, le réalisateur est resté, heureusement, sur son choix initial. Johnny Depp fait là encore un sans faute et signe une interprétation très juste de ce personnage torturé et touchant. Voir aussi Sleepy Hollow est donc le premier vrai film d’horreur d’un Tim Burton qui a longtemps flirté avec le genre. Le réalisateur ne cache d’ailleurs pas ses références, à Frankenstein surtout, lors d’une scène finale dans un moulin qui fait furieusement penser à celle du film de 1931. Distribué par les studios Paramount et produit par Francis Ford Coppola, Sleepy Hollow devait être un succès et le sera avec plus de 100 millions de dollars de recettes rien qu’aux USA. Sleepy Hollow-Bande-annonce Sleepy Hollow, La légende du Cavalier Sans Tête Fiche technique Titre original Sleepy Hollow Année 1999 Durée 105 minutes Genre Fantastique, épouvante-horreur, thriller Réalisation Tim Burton Casting Johnny Depp, Christina Ricci, Miranda Richardson, Michael Gambon, Christopher Walken, Ray Park, Christopher Lee Scénario Kevin Yagher, Tom Stoppard et Andrew Kevin Walker, basé sur la nouvelle de Washington Irving Musique Danny Elfman Société de production et de distribution Paramount Pictures USA, Pathé Distribution France Directeur de la photographie Emmanuel Lubezki TimBurton A Realise Sleepy En 1999 - CodyCross La solution à ce puzzle est constituéè de 6 lettres et commence par la lettre H CodyCross Solution pour TIM BURTON A REALISE La solution à ce puzzle est constituéè de 13 lettres et commence par la lettre S Les solutions ✅ pour TIM BURTON de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "TIM BURTON " 1 0 Suggéré par les utilisateurs Utilisateur Solution Lettres Anonyme Sleepy Hollow 13 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires En1994, Johnny Depp devient ainsi le réalisateur de séries Z devenu culte après sa mort Ed Wood, un enquêteur cherchant à débusquer qui est le cavalier sans tête dans Sleepy Hollow (1999), le tenant de l'usine à chocolat fantastique de Charlie et la chocolaterie (2005) et il prête enfin sa voix au personnage principal du film d'animation Les Noces funèbres de Tim
Date de naissance 25 août 1958 56 ans Professions Réalisateur Producteur Scénariste Acteur Timothy Walter Burton, dit Tim Burton, est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 25 août 1958 à Burbank en Californie. Réalisateur de 16 long métrages dont les plus connus sont Sleepy Hollow ou Alice au Pays des Merveilles plus récemment Dark Shadows et Frankenweenie 2012. Biographie[] Tim Burton passe l'essentiel de son enfance en solitaire, se définissant lui-même comme un introverti. Au soleil de la Californie, dans sa ville natale de Burbank, qu'il définit lui-même comme l'antichambre d'Hollywood, il préfère les salles obscures des cinémas où il voit et revoit les films de monstres comme Godzilla, Frankenstein et ses nombreuses suites, les films de Hammer Film Productions, et surtout ceux avec Vincent Price. Il s'amuse à terroriser l'enfant de ses voisins en lui faisant croire que les extra-terrestres se préparent à envahir la planète. Très doué pour le dessin, il gagne un concours organisé pour décorer les camions de la ville. En 1979, il est embauché par les studios Disney. Il dira à ce propos Cela peut paraître stupide, mais je suis arrivé à une époque où le studio était en crise. Les dirigeants cherchaient à tout prix du personnel » . Avec toute la meilleure volonté du monde, Burton ne parvient pas à dessiner ce que le studio désire. Durant cette période, il écrit un poème qui, dix ans plus tard, sera la base du scénario de L'Étrange Noël de Monsieur Jack. En 1982, Burton reçoit 60 000 USD pour réaliser, à partir du scénario qu'il a rédigé, Vincent. Julie Hickson, exécutif chez Disney, et Tom Wilhite, responsable du développement créatif, sont persuadés du potentiel créatif du jeune homme. Cerise sur le gâteau, Vincent Price, son idole, est le narrateur de ce petit dessin animé. Rick Heinrichs, collègue de travail et spécialiste de l'animation, travaille sur le projet. Il sera de presque tous les futurs films de Burton. Les cadres du studio sont effrayés par la noirceur de ce court métrage de seulement cinq minutes, et le mettent au placard. Il ne sortira qu'en complément de programme de L'Étrange Noël de Monsieur Jack en 1993. Néanmoins, ils reconnaissent à Burton un certain talent. Aussi, il est choisi pour mettre en scène un court métrage un peu plus long, avec des acteurs et des décors réels Frankenweenie. Même résultat artistique et même conséquence. Un univers sombre et poétique[] La chance lui sourit en 1985. La firme cinématographique Warner Bros a passé un contrat avec l'acteur Paul Reubens qui incarne Pee-Wee Herman, sorte d'enfant dans un corps d'adulte, pour réaliser un film dont il est la vedette. Tim Burton parvient à décrocher le poste de réalisateur. Il n'entre plus dans les plans de Disney, et Warner veut un metteur en scène qui ne pose pas de problème. Avec un faible budget, Pee-Wee Big Adventure n'est pas l'une des priorités du studio qui concentre son attention sur Les Goonies, mais qui garde cependant un œil sur ce tournage record le film est réalisé en moins d'un mois, sans aucun dépassement budgétaire. Danny Elfman signe la musique ; c'est le début d'une longue et fructueuse collaboration entre le compositeur et le réalisateur. Succès surprise au box-office, le premier long-métrage de Tim Burton divise la critique. Lucide, Burton refuse de réaliser la suite des aventures de Pee-Wee afin de ne pas être catalogué. Trois ans plus tard, il est désigné pour réaliser Beetlejuice, d'un budget de treize millions de dollars, dont un affecté aux effets spéciaux. Avec ce film, qui est, selon ses propres mots, une version parodique de L'Exorciste, il pose un peu plus les bases de son univers joyeusement morbide, délicieusement poétique et comique. Emmené par l'interprétation totalement déjantée de Michael Keaton, le film cartonne et récolte soixante-treize millions de dollars aux États-Unis seulement, et reçoit un Oscar pour le maquillage. Warner propose à Tim Burton de réaliser Batman, avec un budget de trente cinq millions de dollars. La firme a acquis les droits d'adaptation du personnage créé par Bob Kane en 1979 et a mis près de dix ans à développer le projet. Séduit depuis toujours par la face cachée, la double personnalité de Batman, Burton accepte. Il part à Londres, aux studios Pinewood où Stanley Kubrick a mis en scène Full Metal Jacket. Anton Furst, décorateur du film de Kubrick, est engagé pour réaliser Gotham City. Burton désire s'éloigner un peu de la folie qui entoure ce projet. Malgré tout, il est sans cesse sous pression son choix de prendre Michael Keaton pour interpréter le justicier masqué est contesté. Le costume en tissu bleu de la série devient noir, avec une fausse musculature. La Warner est inondée de plus de cinquante mille lettres de protestations. Mais le cinéaste ne veut rien lâcher, soutenu par ses principaux acteurs. Il veut effectuer un retour aux sources qui prête à discussion, voire à polémique chez certains fans. Vincent Price, avec qui il est en contact depuis Vincent, lui écrit pour lui témoigner son soutien. Le film remporte quatre cent millions de dollars à l'échelle mondiale, et l'Oscar des meilleurs décors. Burton a désormais les coudées franches, mais le tournage l'a moralement vidé. Il souhaite revenir à un film plus intimiste. Ce sera Edward aux mains d'argent. Le carré d'as[] Burton sollicite le studio 20th Century Fox pour financer son film. Warner veut impérativement lui faire réaliser la suite des aventures de Batman, et ne manifeste aucun intérêt pour ce scénario basé sur un dessin d'homme avec des mains-ciseaux qui, sans le vouloir, casse tout ce qu'il touche. Il choisit la Floride pour mettre en scène ce film largement autobiographique. C'est également la rencontre entre Burton et l'acteur Johnny Depp. Tant pour l'un que pour l'autre, l'alchimie est parfaite. Nouvelle rencontre cinématographique entre le fan et l'idole, Vincent Price tient le rôle de l'inventeur d'Edward, son dernier rôle à l'écran. Une interprétation bouleversante selon Burton. Véritable plaidoyer pour la tolérance, magnifié par l'interprétation habitée de Johnny Depp et de Winona Ryder, ainsi que la musique de Danny Elfman, ce quatrième long-métrage est salué par l'ensemble de la critique comme un chef-d'œuvre. Triomphe commercial, il demeure aujourd'hui encore l'un des sommets de la filmographie de Tim Burton. En 1992, il accepte de réaliser le deuxième volet des aventures de Batman. Cette fois-ci, le justicier masqué est confronté à Catwoman et au Pingouin, joués respectivement par Michelle Pfeiffer et Danny DeVito. Les dirigeants de Warner se sont mordus les doigts d'avoir refusé Edward aux mains d'argent ; ils donnent donc une entière liberté artistique à Burton qui place le tournage à Burbank, sa ville natale. Encore plus noir et plus torturé que le premier, ce nouvel opus pose encore une fois problème, car Warner reçoit de nouvelles lettres de protestations, non pas des fans mais des parents qui jugent le film trop effrayant pour leurs enfants. Mais le film triomphe au box-office. En outre, il traduit l'influence du cinéma expressionniste sur Burton, et plus particulièrement Friedrich Murnau et son Nosferatu. Marque indiscutable de cette parenté, Christopher Walken incarne un homme d'affaires véreux appelé Max Shreck, le nom de l'interprète du vampire dans le film de Murnau. L'année suivante, une surprise de taille arrive sur les écrans L'Étrange Noël de Monsieur Jack . Le scénario est basé sur un poème écrit par Burton à l'époque où il était chez Disney. Il rappelle le Grinch du Dr Seuss, l'un des poètes favoris du cinéaste. Il s'agit d'un film d'animation image par image, une technique artisanale pour laquelle Burton a une grande passion. La mise en scène va nécessiter trois ans. C'est Henry Selick qui est chargé de la réalisation, mais Burton l'a surveillé très étroitement. Le film est produit par Disney, propriétaire du poème. Le contrat que Burton a signé en intégrant le studio en 1979 comprend une clause spécifiant que toute activité créatrice d'un membre de Disney est la propriété de la Police de la pensée » en clair, ne serait-ce que pour réaliser un scénario à partir du poème, il faut négocier avec Disney. Mais le succès de leur ancien employé rendent les dirigeants plus accommodants. Un budget de dix-huit millions de dollars est débloqué, soit le tiers du budget habituel d'un film Disney. Pour la troisième fois consécutive, l'action se déroule à l'époque de Noël. Tim Burton donne libre cours à sa passion pour la fête de l'Halloween. Danny Elfman compose les mélodies, mais également des chansons qui transforment le poème en une comédie musicale. Burton et Elfman se disputent souvent car, si les chansons s'insèrent très bien dans l'histoire et ne la ralentissent pas, elles nécessitent des aménagements scénaristiques. Cela a pour effet que les deux amis se fâchent ; une brouille qui durera trois ans. En 1994, Burton met en scène la vie farfelue d'Edward Davis Wood Junior, réalisateur affublé de façon posthume du titre de plus mauvais réalisateur de tous les temps ». Il sollicite Johnny Depp pour incarner un nouvel Edward qui, comme le précédent, entretient de nombreuses connexions avec son univers et sa vie. Avec cependant une nuance de taille Burton est adulé alors que Wood fut dénigré. La relation entre Lugosi et Wood est un miroir de celle entre Price et Burton. Le scénario se concentre sur la période fastueuse » d'Edward Wood. On le voit mettre en scène, non sans mal, trois films dont le légendaire Plan 9 from Outer Space. Pour la circonstance, il s'entoure de nombreux acteurs passés ou méprisés comme Bela Lugosi, la présentatrice de films d'horreurs Vampira et le lutteur suédois Tor Johnson. Toute cette troupe vit de nombreuses péripéties dans leur parcours cinématographique digne d'un film hollywoodien, mais précisément l'inverse du rêve américain » cher à Hollywood qui préfère les histoires à succès. De plus, le film est tourné en noir et blanc. Tous ces choix expliquent probablement l'échec de l'un des meilleurs films de Tim Burton qui se surpasse comme rarement. Il retourne certaines séquences, à l'identique, des films de Wood avec une précision d'orfèvre. Généreux, il offre deux superbes cadeaux à Ed Wood la rencontre avec Orson Welles qui n'eut jamais lieu, et une première triomphale pour Plan 9 from Outer Space. Howard Shore compose la musique en lieu et place d'Elfman. Le film remporte deux Oscars Martin Landau décroche l'Oscar du meilleur second rôle pour son interprétation de Bela Lugosi, et Rick Baker celui du maquillage, mais le film ne s'inscrit pas au box-office. Tim Burton connaît son premier échec commercial. Fin de siècle en demi-teinte[] Son nouveau projet est Mars Attacks!. Jonathan Gems, collaborateur de Burton depuis Batman, également scénariste et auteur de pièces de théâtre, rédige un scénario basé sur un jeu de cartes représentant des martiens et des dinosaures . Burton donne volontairement à son film un aspect ringard, dans le style des films de science-fiction à petit budget des années 1950 . Très éloigné du style gothique, expressionniste ou même coloré Pee-Wee Big Adventure, Beetlejuice qu'on lui connaît, la griffe de Burton se reconnaît à son humour. Ce sont des enfants qui sauvent la planète des envahisseurs pendant que le président fait face à des journalistes qui se demandent si les martiens ont un sexe. Version surprenante de La Guerre des mondes de Wells. Malgré une pléiade de stars, le film n'emballe ni la critique, ni le public qui lui préfère Independence Day, film traitant du même sujet mais sur un ton plus dramatique, et à grands coups d'effets spéciaux. Néanmoins, ce deuxième échec commercial a un point positif le retour de Danny Elfman à la musique. Burton a expliqué les raisons de cette brouille Danny, Henry Selick et moi nous disputions souvent sur le plateau de L'Étrange Noël de Monsieur Jack, à cause des chansons de Danny. Caroline Thompson et moi devions sans arrêt réaménager le scénario pour les insérer. On s'est tous conduits comme des gamins. Mais de ne pas nous voir pendant un certain temps nous a fait du bien à tous les deux.» Les deux artistes ne se quitteront plus. Burton a retrouvé son pendant musical. On lui propose de réaliser un nouvel épisode de Superman, avec Nicolas Cage dans le rôle principal, plus axé sur la psyché du personnage. Burton accepte mais après un an, le projet est interrompu. Il se retrouve pleinement dans le scénario de Sleepy Hollow ambiance sombre et gothique, cadavres décapités en série, humour noir, démon sans tête... Kevin Yagher, responsable des effets spéciaux de la série Les Contes de la crypte, s'associe avec Andrew Kevin Walker, auteur du scénario de Seven, pour adapter la nouvelle éponyme de Washington Irving. Le tournage se fait en Angleterre, et plusieurs collaborateurs de Batman sont sollicités. Toujours peu enclin aux effets spéciaux numériques, qui sont limités au strict minimum pour un film de ce genre, Burton concentre toute l'attention de son équipe artistique sur les décors, allant jusqu'à réaliser lui-même certains arbres de la forêt. Appuyé par Johnny Depp, Christina Ricci, Michael Gough et Christopher Lee, le cinéaste renoue avec le succès critique et commercial, malgré une interdiction aux enfants de moins de 13 ans aux États-Unis. Elfman compose pour l'occasion une musique sombre et torturée. Sorti en 1999, le film semble être un récapitulatif de l'œuvre de Burton citrouille, humour noir, ambiance gothique, moulin en feu, légende médiévale démoniaque... Nouveau millénaire et nouvelles obsessions[] Le XXIe siècle s'ouvre de manière ambivalente pour Tim Burton. Le succès de Sleepy Hollow, cependant très loin de ses premiers films, lui permet de retrouver le final cut, autrement dit le montage final, perdu après Ed Wood. Néanmoins, Burton n'est toujours pas en position de force. En 2001, il accepte de réaliser un remake de La Planète des singes. Pendant le tournage, il se sépare de l'actrice Lisa Marie qu'il a épousée huit ans auparavant, et rencontre Helena Bonham Carter qui va devenir sa femme. Il perd également son père. Le film obtient de bons résultats, atteignant les cent soixante-treize millions de dollars de bénéfices sur le sol américain. Deux ans plus tard, le studio Columbia le contacte pour mettre en scène Big fish. Entre-temps, sa femme lui a donné un fils. Un homme qui va devenir père mais qui va également perdre le sien ; Tim Burton ne peut que se retrouver dans cette histoire dont les événements sont très synchrones avec sa vie. Ewan McGregor tient le premier rôle. Le style du cinéaste change d'orientation, mais sa griffe est visible sorcière, loup-garou, géant, nains... Il concrétise en 2005 un projet vieux de plus de quinze ans mettre en scène le chef-d'œuvre de Roald Dahl, Charlie et la chocolaterie. Pour la quatrième fois, Johnny Depp est en tête de la distribution. Il campe un Willy Wonka complètement survolté, rappelant le démon Beetlejuice, et dont l'apparence ressemble, à certains égards, au personnage Alex d'Orange mécanique de Stanley Kubrick. Ce dernier est cité avec la scène de la barre chocolatée télévisuelle le film dans lequel la barre est projetée est 2001, l'odyssée de l'espace. Le cinéaste s'installe, pour la deuxième fois, aux studios Pinewood dont il utilise presque tous les plateaux. À titre d'anecdote, cent vingt mille litres d'un mélange couleur chocolat sont fournis par Nestlé. Danny Elfman signe la musique et prête sa voix pour le chœur des Oompas-Loompas. Si l'esthétique gothique habituelle fait place à un univers plus coloré, il n'en reste pas moins que la poésie propre à Burton demeure le plan final avec la maison des Bucket arrosée par des canons à neige. Quatre mois plus tard, Les Noces funèbres arrivent sur les écrans. Ce nouveau film d'animation a été tourné en parallèle de Charlie et la chocolaterie. Pour la circonstance, Burton s'entoure de ses collaborateurs habituels Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Christopher Lee, Albert Finney et Michael Gough notamment prêtent leurs voix aux marionnettes. Le scénario de Burton est basé sur un conte russe qu'un de ses collaborateurs lui a raconté, pendant le tournage de L'Étrange Noël de Monsieur Jack. Mais, cette fois-ci, pas de dispute entre Elfman et Burton. Les deux artistes ont retenu la leçon. Le cinéaste en profite pour égratigner un peu la bourgeoisie, présentée comme terne, cynique et arriviste, et afficher sa préférence pour le monde des morts, nettement plus haut en couleur et plus animé. Le résultat final est saisissant, très proche des œuvres de Jean Cocteau et de Bertolt Brecht. Pour l'anecdote, Burton a avoué s'être étonné lui-même, car il a dessiné ses principaux personnages sans penser à Depp, Helena Carter, Christopher Lee. De Vincent à Ed Wood, Tim Burton s'est fait le chantre des marginaux, des solitaires, des prétendus monstres renfermant des trésors de gentillesse. Avec Mars Attacks!, il passe à tout un groupe. Sleepy Hollow marque un nouveau cycle celui de la famille. Big Fish, Charlie et la Chocolaterie et Les Noces Funèbres poursuivent dans cette voie. L'enfant solitaire, prétendu anormal, a probablement réglé ses comptes et pense maintenant à fonder une famille. Nous avons appris récemment la séparation de Tim Burton avec son ancienne compagne, Helena Bonham Carter. Son œuvre et son style[] Tim Burton est un réalisateur, amoureux des images, jouant aussi bien avec le Technicolor kitsch des années 1950 qu'avec le noir et blanc du gothique ou de la nostalgie, mais aussi un amoureux des monstres attachants qui peuplent ses délires visuels, comme dans Pee Wee Big Adventure 1985, Beetlejuice 1988, Batman 1989, Edward aux mains d'argent 1990, Batman, le défi 1992, L'Étrange Noël de Monsieur Jack 1993, Ed Wood 1994, Mars Attacks! 1996, Sleepy Hollow 1999, La Planète des Singes 2001, Big Fish 2003, Charlie et la Chocolaterie 2005 et Les Noces Funèbres 2005. Dans une interview, il dit ... mon truc à moi ce sont les monstres. Déjà, môme, je les aimais. Je me sentais proche d'eux en marge de la société et incompris, comme eux. De plus, j'ai toujours eu un faible pour les outsiders, ceux que l'on pense méchants alors que, en fait, ils ne le sont pas. Ce sont des personnages attachants, très intéressants à explorer. » Il figure au palmarès des réalisateurs qui rapportent le plus au monde cinématographique en termes de bénéfices. Il est cependant l'un des rares réalisateurs américains à concilier de gros chiffres au box-office avec un univers et un style très personnels et une ambition artistique certaine, par ses histoires enchantées, dans lesquelles il travaille énormément les couleurs décors et costumes. Il est aussi un des derniers grands réalisateurs à utiliser la méthode artisanale de l'animation comme nous pouvons le voir dans L'Étrange Noël de Monsieur Jack qu'il n'a pas réalisé, contrairement à une croyance commune bien ancrée, mais qu'il a étroitement supervisé ou plus récemment dans Les Noces Funèbres. Tim Burton et Edgar Poe[] Edgar Allan Poe a fortement influencé Tim Burton. L’attrait que le cinéaste éprouve pour lui provient d’une part de la découverte de l’œuvre du poète maudit lorsque Burton a 10 ans et, d’autre part, des films que Roger Corman a réalisés d’après l’œuvre de Poe. Il convient de préciser que Vincent Price, son idole, était la vedette principale de ce cycle. Le scénario de L'Étrange Noël de Monsieur Jack a été rédigé à partir d'un poème Tim Burton. Cela renforce un peu plus le parallèle entre Burton et Poe, car son plus célèbre travail est un poème Le Corbeau. De plus, les poèmes de Poe et de Burton servent à chaque fois de base à l’élaboration des scénarios respectifs qui, certes respectent l’esprit des auteurs, mais entraînent l’histoire dans une nouvelle direction. Le poème original de Poe est transformé en un véritable feu d’artifice visuel et burlesque entre Price, Karloff et Lorre, tandis que celui de Burton devient une comédie musicale mélancolique et macabre. Marques de fabrique[] Tim Burton laisse sur chacune de ses œuvres plusieurs empreintes récurrentes, parmi lesquelles Présence fréquente de chiens morts, de chats noirs, de clowns, de parapluies, d'arbres tordus, de représentants d'églises peu sympathiques et d'épouvantails dans ses films. De plus, présence quasi perpétuelle de morts dans ses films. Les crédits, au début du film, sont souvent présentés en travelling. Travaille régulièrement avec certains acteurs Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Michael Keaton, Jeffrey Jones, Jack Nicholson, Glenn Shadix, Deep Roy, Christopher Lee, Lisa Marie, Winona Ryder, Danny de Vito, Albert Finney et Paul Reubens. Ses travaux et son style sont influencés par l'artiste Edward Gorey, notamment au niveau de ses peintures à l'encre. Utilise souvent les ombres afin d'obtenir un rendu inquiétant. Ses personnages principaux ont tendance à être des individus solitaires, excentriques, timides, en marge de la société, souvent pâles et distants. Ses créations présentent un bon nombre de rayures noires et blanches et de spirales tordues. Ses films commencent souvent par des flocons de neige tombant la nuit, ou lorsque la fête commence in medias res. Il s'inspire parfois du cinéma expressionniste allemand et de ses images exagérées. Pour les trames sonores, il travaille essentiellement avec Danny Elfman sauf pour Ed Wood, dont la musique est signée Howard Shore. Il insère souvent des références aux Kaijus Eiga dans ses films. Il a une prédilection pour les monstres de tous types loup-garou dans Big Fish, le Pingouin et Catwoman dans Batman 2, une galerie complète dans L'Étrange Noël de Monsieur Jack... Filmographie[] Réalisateur[] 1971 The Island of Doctor Agor 1979 Stalk of the Celery Monster 1982 Aladdin and his Wonderful Lamp dans l'émission Shelley Duvall's Faerie Tale Theatre 1982 Vincent 1982 Hansel and Gretel 1982 Luau, coréalisé et coscénarisé avec Jerry Rees 1984 Frankenweenie avec Shelley Duvall, Barret Oliver 1985 The Jar dans l'émission Alfred Hitchcock présente 1986 Pee-Wee Big Adventure The Story of a Rebel and his Bike avec Pee-Wee Herman, Mark Holton 1988 Beetlejuice avec Michael Keaton, Alec Baldwin, Geena Davis, Winona Ryder, Catherine O'Hara 1989 Batman avec Michael Keaton, Kim Basinger, Jack Nicholson 1990 Edward aux mains d'argent Edward Scissorhands avec Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest 1991 Batman, le défi Batman Returns avec Michael Keaton, Michelle Pfeiffer, Danny DeVito, Christopher Walken 1994 Ed Wood avec Johnny Depp, Martin Landau,Patricia Arquette, Bill Murray 1996 Mars Attacks! avec Jack Nicholson, Glenn Close, Danny DeVito, Tom Jones, Pierce Brosnan 1999 Sleepy Hollow avec Johnny Depp, Christina Ricci, Christopher Walken, Miranda Richardson, Christopher Lee 2001 La Planète des singes Planet of the apes avec Mark Wahlberg, Tim Roth 2003 Big Fish avec Ewan McGregor, Albert Finney, Helena Bonham Carter 2005 Charlie et la chocolaterieCharlie and the Chocolate Factory avec Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Christopher Lee 2005 Les Noces Funèbres Corpse Bride coréalisateur avec Mike Johnson avec les voix de Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Emily Watson, Christopher Lee, Albert Finney, Michael Gough 2007 Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street avec Johnny Depp 2012 Frankenweenie 2012 avec Charlie Tahan, Winona Ryder et Martin Landau 2014 Big Eyes avec Reese Witherspoon et Ryan Reynolds 2016 Miss Peregrine et les Enfants Particuliers Miss Peregrine's Home for Peculiar Children avec Eva Green, Asa Butterfield, Ella Purnell 2019 Dumbo avec Colin Farrell, Eva Green, Michael Keaton et Danny DeVito Acteur[] 1992 Singles de Cameron Crowe avec Bridget Fonda, Matt Dillon 1994 A Century of Cinema de Caroline Thomas avec Richard Attenborough, Dan Aykroyd Scénariste[] 1982 Vincent de Tim Burton avec la voix Vincent Price 1985 Frankenweenie de Tim Burton avec Shelley Duvall 1988 Beetlejuice de Tim Burton avec Alec Baldwin, Geena Davis 1990 Edward aux mains d'argent Edward Scissorhands de Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder 1993 L'Étrange Noël de Monsieur Jack The Nightmare before Christmas de Henry Selick avec Chris Sarandon, Danny Elfman 2005 Les Noces funèbres Corpse Bride de Mike Johnson avec les voix de Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Christopher Lee Producteur[] 1989 Beetlejuice 1990 Edward aux mains d'argent Edward Scissorhands de Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder 1991 Batman, le défi Batman Returns de Tim Burton avec Michael Keaton, Michelle Pfeiffer 1993 L'Étrange Noël de Monsieur Jack The Nightmare before Christmas de Henry Selick avec Chris Sarandon, Danny Elfman 1994 Ed Wood de Tim Burton avec Johnny Depp, Martin Landau 1995 Batman Forever de Joel Schumacher avec Val Kilmer, Tommy Lee Jones 1996 James et la pêche géante James and the Giant Peach de Henry Selick 1996 Mars Attacks! de Tim Burton avec Jack Nicholson, Glenn Close 2005 Les Noces funèbres Corpse Bride de Mike Johnson Notes[] En 1997, Tim Burton a également écrit un petit recueil de poèmes, La Triste Fin du petit Enfant Huître et autres histoires The Melancholy Death of Oyster Boy & Other Stories, qu'il a illustré lui-même. En 1979, il a débuté dans les studios de Walt Disney, où il a planché sur Rox et Rouky Ce n'est pas un très bon souvenir. Leur vision du dessin n'était pas la mienne. Je me sentais enfermé dans un schéma qui ne cadrait pas avec ce que j'étais. Mais [...] grâce à eux j'ai pu travailler en parallèle sur mes premiers courts métrages. » En 2006, il reçoit un prix spécial pour l'ensemble de sa carrière au festival d'Annecy, où quelques personnes ont pu le rencontrer et lui poser des questions durant 45 minutes environ. Fan de l'acteur Vincent Price, Tim Burton lui rend hommage en 1982 dans Vincent, dans lequel Vincent Price lui-même prête sa voix au narrateur. Il retrouvera l'acteur dans Edward aux mains d'argent. Il a été le sujet de plusieurs biographies illustrées, notamment Tim Burton d'Antoine de Baecque par les éditions les Cahiers du Cinéma.
SleepyHollow réalisé par Tim Burton était l'un des films les plus regardés en 1999 , alors que Personal Injuries de Scott Turow était l'un des livres les plus vendus. À la télé, les gens regardaient Casting Couch. Si vous aimiez les jeux-vidéos, alors vous avez probablement joué à Boss Rally ou Abomination: The Nemesis Project. Tim Burton Tim Burton en 2012. Nom Tim Burton Date de naissance 25 août 1958 Lieu de naissance Burbank, Californie Nationalité Américain Profession ProducteurRéalisateurScénariste Modifier voir modèle • modifier Timothy William Burton, couramment appelé Tim Burton, est un réalisateur, producteur et scénariste américain né le 25 août 1958 dans la ville de Burbank, en Californie. Il a réalisé de nombreux films. Souvent, il aborde le thème de la mort dans une atmosphère macabre mais empreinte d'humour. Cependant, dans ses films, la mort n'est pas toujours une chose triste. Nombreux sont ceux qui apprécient ses films pour leur beauté et leur poésie. Ils mettent la plupart du temps en scène un individu excentrique, mis de côté par d'autres personnes normales ». Biographie[modifier modifier le wikicode] Après avoir étudié au California Institute of Arts », Tim Burton est engagé en 1979 comme dessinateur par les studios Disney. Mais l'univers de Disney étant très éloigné de son propre univers, il les quitte en 1984. Pendant cette période, il réalise plusieurs courts métrages. Il tourne ensuite son premier long métrage en 1985 ; son second film, Beetlejuice, rencontre un grand succès en 1988. Depuis, il a notamment réalisé Batman, Edward aux mains d'argent, Mars Attacks!, La Planète des singes, Charlie et la Chocolaterie, Alice au pays des merveilles et bien d'autres films. Tim Burton est influencé par l'écrivain Edgar Allan Poe dont il est un grand admirateur. Son acteur fétiche » est Johnny Depp ils ont tourné huit films ensemble ; l'actrice Helena Bonham Carter son ancienne compagne avec laquelle il a eu deux enfants a aussi joué dans plusieurs de ses films. Johnny Depp. Helena Bonham Carter. Filmographie[modifier modifier le wikicode] 1985 Pee-Wee Big Aventure 1988 Beetlejuice 1989 Batman 1990 Edward aux mains d'argent Edward Scissorhands 1992 Batman Le Défi Batman Returns 1993 L'Étrange Noël de monsieur Jack uniquement comme scénariste et producteur 1994 Ed Wood 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow La Légende du cavalier sans tête 2001 La Planète des singes Planet of the Apes 2003 Big Fish 2005 Charlie et la Chocolaterie Charlie and the Chocolate Factory 2005 Les Noces funèbres Corpse Bride 2008 Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street The Demon Barber of Fleet Street 2010 Alice au pays des merveilles Alice in Wonderland 2012 Dark Shadows 2012 Frankenweenie 2014 Big Eyes 2016 Miss Peregrine et les Enfants particuliers film 2019 Dumbo Liens externes[modifier modifier le wikicode] Filmographie détaillée et images Exposition Tim Burton à la Cinémathèque française en 2012. Site officiel Source cette page a été partiellement adaptée de la page Tim Burton de Wikipédia.
En1999, Tim Burton ressuscitait la Hammer avec Sleepy Hollow, un film réalisé dans la tradition du studio et qui constituait aussi un formidable hommage.Le scénariste Andrew Kevin Walker, que l’on connaissait jusqu’alors pour son script de Seven, revient au genre puisque c’est encore à lui que l’on doit l’écriture de Wolfman, remake du classique (éponyme) de la Hammer
Vogue revient sur certains des meilleurs films de ce conteur fantastique qu’est Tim Burton, qui joue avec les frontières du macabre et de l’étrange pour raconter des histoires humaines souvent pleines d’empathie. 1988Alec Baldwin, Geena Davis, Michael Keaton et Winona Ryder dans l’un de ses premiers rôles sont réunis dans cette comédie horrifique culte bourrée d’humour noir, dans laquelle un couple de fantômes récemment décédé dans un accident de voiture embauche un bio-exorciste » extravagant pour tenter de faire fuir les nouveaux propriétaires de leur ancienne maison. Intervient alors Beetlejuice, incarné par un Michael Keaton délirant, devenu personnage culte. Une hybridation d’horreur, de comédie et de fantastique parfaitement bien Archives du 7eme Art / Photo12Batman 1989De toutes les adaptations cinématographiques de l’homme chauve-souris, le premier Batman réalisé par Tim Burton en 1989 est peut-être le plus culte. Michael Keaton, Kim Basinger et un Jack Nicholson au meilleur de sa forme, inoubliable dans le rôle d’un Joker sadique qui détruit une galerie d’art sur une musique de Prince, dans une représentation de Gotham à la fois sombre et pop, parfait mélange entre l’univers cinématographique de Tim Burton et celui des comics COLLECTION CHRISTOPHEL © Warner Bros, / The Guber Peters CompanyEdward aux mains d’argent 1990Dans cette fable gothique mi-comique mi-dramatique, Johnny Depp incarne Edward, un homme créé de toutes pièces par un inventeur qui l’a laissé inachevé, de longs ciseaux à la place des doigts. Recueilli par une mère de famille, il tombe amoureux de sa fille Kim, incarnée par Winona Ryder, et s’attire peu à peu les foudres de la petite banlieue idéale où il s’est installé. Touchant, déconcertant, drôle et profondément humain, Edward aux mains d’argent est l’un des films les plus personnels de Tim Burton, un conte d’une grande poésie qui, à l’époque, a révélé au public le talent de Johnny aux mains d'argent Collection Christophel © Twentieth Century Fox Film CorporationMars Attacks 1996Les Martiens envahissent la Terre dans cette comédie délirante où se croisent toutes les célébrités des petits et grands écrans de l’époque Jack Nicholson, Pierce Brosnan, Glenn Close, Tom Jones, Annette Benning, Natalie Portman, Christina Applegate, Danny DeVito… tous contribuent à cette parodie démente des films de science-fiction des années 1950 qu’affectionne particulièrement Tim Burton, devenue culte pour ses Martiens aux crâne rose et yeux exorbités allergiques au yodel. Attacks Warner Bros. Pictures/Sunset Boulevard/Corbis via Getty ImagesSleepy Hollow 1999On oublie souvent La légende du cavalier sans tête, librement adaptée par Tim Burton en 1999 d’après une nouvelle de Washington Irving. Johnny Depp y joue un inspecteur de police chargé d’enquêter sur une série de meurtres commis par un mystérieux cavalier sans tête dans le village de Sleepy Hollow, remarquablement incarné par un Christopher Walken plus effrayant que jamais. En grand amateur des films d’horreur de la société de production Hammer, Tim Burton s’en inspire pour mettre au point ce qui fut son premier film d’épouvante, une réflexion sur la vie et la raison humaine teintée de macabre, esthétiquement Hollow Paramount Pictures/Corbis via Getty ImagesL’étrange Noël de Monsieur Jack 1993Il reste peut-être le film le plus culte sur lequel ait travaillé Tim Burton à ce jour. Occupé par le tournage de Batman le défi, il confie à Henry Selick la réalisation de cette adaptation d’un conte rédigé lorsqu’il travaillait pour les studios Disney. Il met en scène Jack Skellington, un épouvantail fatigué de jouer des tours maléfiques dans le monde d’Halloween. Lorsqu’il découvre l’univers enchanté de Noël, il décide d’en prendre part, capture le Père Noël et sème, malgré lui, la terreur au pays des neiges. Un personnage cultissime, maintes fois détourné, indissociable de l’univers de Tim Burton, maléfique malgré lui et plein de bon coeur.
Trèsbon. Le seul qui arrive à me faire regarder un film grâce à sa patte fantastique J'aime le monde des squelettes - page 5 - Topic TIM BURTON : Surcoté , oui ou non ? du 25-11-2020 09:51:
Cinéma par Service Cinéma Publié le 3 décembre 2017 à 17h24 Mis à jour le 3 décembre 2017 à 17h24 Ajouter Partager Partager Envoyer Envoyer COPIER Copié Plus Ce dimanche 3 décembre à 20h55, Arte diffuse Sleepy Hollow, le conte gothique culte réalisé par Tim Burton en 1999 et sorti en 2000. C’est l’occasion de revoir ce classique, adapté du conte fondateur de l’imaginaire américain, La Légende de Sleepy Hollow. On y retrouve Johnny Depp dans le rôle du policier qui traque le démon sans tête et sans scrupule qui sème la mort en Nouvelle-Angleterre. À lire aussi Service Cinéma Cinéma “Un été comme ça”, “Sundown”, “Mi Iubita mon amour” les films de la semaine Les plus lus Actu 1. C’est quoi, le “quiet quitting” ? Abonné Séries 2. Paloma “Ça me plaît de me dire que si je suis connu, je ne le suis pas en tant que figure masculine toxique” Abonné Livres 3. Virginie Despentes nous dévoile ses titres du moment Séries 4. “House of the Dragon” mieux comprendre l’arbre généalogique de la famille Targaryen Abonné Livres 5. La Rentrée littéraire, c’est parti ! Au rayon frais Cinéma [Trailer] Les frères Dardenne reviennent avec “Tori et Lokita” Les frères Dardenne Luc et Jean-Pierre Dardenne Tori et Lokita A lire sur Musique Clara Luciani reverse les bénéfices de “Cœur” à la Maison des Femmes de Marseille Clara Luciani A lire sur Cinéma Tarantino qualifie Truffaut “d’amateur très passionné, mais empoté” Once Upon a Time … in Hollywood Tarantino Truffaut A lire sur Actu Marc Rebillet insulte Macron pendant son concert au Touquet les organisateurs lui demandent de rembourser son cachet Marc Rebillet A lire sur Livres Abonné C’est quoi, une écriture réac ? Essai Michel Houellebecq A lire sur Musique LCD Soundsystem va signer son premier titre en cinq ans pour la bande originale d’un film LCD Soundsystem A lire sur Recevoir l’agenda de la semaine. Dernier numéro À lire aussi Parcoureznotre sélection de tim burton réalisé : vous y trouverez les meilleures pièces uniques ou personnalisées de nos boutiques.

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Bonjour Aujourd'hui, j'ai décidé de faire un topic sur mon réalisateur de films préférés. Le but de ce topic est de parler des films de Tim Burton et élire son meilleur film.Les films

Alors que son projet Superman Lives reste sur les rotules, Paramount propose à Tim Burton de réaliser Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête 1999, d’après un scénario de Kevin Yagher, connu pour ses maquillages et effets spéciaux, et Andrew Kevin Walker, auteur de Se7en David Fincher, 1995. Après la déception d’un projet avorté, le réalisateur californien semble trouver l’histoire idéale pour relancer sa fibre artistique. Encore faut-il savoir garder la tête sur les épaules. © Tous droits réservés The Village Dire que Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête est un long-métrage gothique et fantomatique serait un euphémisme plus grand que d’affirmer que Michael Bay est un bon artificier. Alors oui, ce long-métrage signé Tim Burton transpire son art et son goût, alors qu’il s’agit – pour une fois – d’une production dont il n’est pas à l’origine. De toute sa filmographie, et même avec les œuvres qui suivront, Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête reste sûrement le long-métrage de Burton qui se rapproche le plus des productions de la Hammer, que le cinéaste apprécie tant et dont l’influence rendra si singulier son univers esthétique. Après des inserts énigmatiques sur une lettre, un sceau, un testament, l’introduction met en scène une séquence d’épouvante où un vieil homme se retrouve face à face au cavalier sans tête, avant, justement, de la perdre…Sa tête. Premier d’une longue liste de meurtres par décapitation, c’est une légende de la Hammer qui envoie Ichabod Crane résoudre le mystère Sir Christopher Lee dans le rôle du bourgmestre. Une fois cette introduction passée, le long-métrage s’émancipe de ces influences pour trouver une voie qui lui est propre, et surtout dans la direction de la filmographie du cinéaste, entre romantisme, humour et horreur. © Tous droits réservés Il est facile d’affirmer que Ichabod Crane, sous les traits de Johnny Depp, est – et reste encore aujourd’hui – l’une des plus belles figures romantiques de l’univers de Tim Burton, sentiment qu’il n’assume pas tout à fait dans le début de l’histoire avant de l’adopter pleinement dans son dernier acte. En effet, Ichabod Crane, inspecteur de police aux méthodes modernes et avant-gardistes, refuse de croire à la possibilité d’un démon revenu des morts. Ce n’est que par la proximité avec son jeune assistant Masbath et celle de Katrina Van Tassel que Ichabod comprend et tolère la présence du surnaturel dans son processus d’élucidation des meurtres. Et même, de manière plus étonnante, le cinéma lui-même joue un rôle particulier dans la construction du récit de Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête. Au fur et à mesure que le scénario avance, on comprend que Katrina Van Tassel a été formée, de manière naturelle, à quelques fondements de sorcellerie par le biais de sa défunte mère, ce qui permet de faire le lien avec la propre mère d’Ichabod Crane, qui possède les mêmes enseignements et que l’on a tuée pour cela. Or, dans l’un des souvenirs du jeune protagoniste, sa mère use d’un thaumatrope, surface plane où un oiseau est dessiné sur l’une d’elle, tandis qu’une cage est présente de l’autre côté. Lorsque l’on tourne le thaumatrope sur lui-même, grâce à une ficelle accroché de chaque côté, une illusion d’optique opère et offre l’impression de visualiser un oiseau en cage, rassemblant magiquement » les deux images, pourtant séparées. Au même titre que la lanterne magique, elle aussi présente dans une séquence charnière, le thaumatrope est une invention emblématique du pré-cinéma. Il n’est pas anodin de constater les liens que suggère Tim Burton entre la sorcellerie, plus généralement la magie, et le cinéma puisque les personnages qui en usent permettent à son cinéma d’exister. Il y a comme un élément de cause à effet, la magie et le surnaturel que souhaite mettre en scène le cinéaste ne peuvent exister que par le prisme du cinéma et deviennent donc, naturellement, un art de sorcellerie, le cinéma empruntant énormément aux prestidigitateurs dès sa naissance au début du XXème siècle avec notamment George Méliès. La séquence de la lanterne magique quant à elle a un effet plus esthétique et funeste, puisqu’au moment même où la jeune mère allume la lanterne pour son enfant, le cavalier sans tête apparaît au bout du village et se dirige vers eux pour réclamer les trois têtes de la maison. L’outil de pré-cinéma à l’allure de phare, diffusant des formes de sorcières et autres lutins magiques sur les murs de la chambre du jeune enfant résonne comme un appel du surnaturel au surnaturel, appelant le cavalier sans tête pour qu’il se montre. Là encore, c’est le cinéma qui provoque l’apparition du fantastique. L’ultime lien entre les deux se trouvant dans la simple existence des effets spéciaux, entre cinéma et trucages de magiciens, qui sont les seules véritables outils grâce auxquels le fantastique du cinéma de Burton existe. Derrière cette histoire de meurtres à résoudre, Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête narre essentiellement le processus de croyance du personnage principal, qui réfute l’existence même de la magie avant d’en tomber littéralement amoureux, par le biais de Katrina Van Tassel – sublime interprétation de la part de Christina Ricci. Ainsi, Tim Burton se base sur l’adage qu’il faut le voir pour y croire, le cinéma étant l’outil qui permet de voir autant que de croire. © Tous droits réservés En plus du scénario, cette volonté de croire par le cinéma passe essentiellement par la forme. En cela, les premières images du long-métrage jouent un rôle prédominant. Après l’introduction, et alors que les crédits d’ouverture apparaissent à l’écran, le spectateur suit le chemin d’Ichabod Crane vers Sleepy Hollow. La direction photographique de Emmanuel Lubezki fait des merveilles, réussissant à installer une ambiance en quelques plans de paysages seulement, fixant l’axe esthétique du long-métrage pour l’heure quarante-cinq qui suivra. La réalisation de Tim Burton y trouve alors une nouvelle jeunesse, et s’essaye à de nouveaux angles et nouvelles dynamiques, ne rappelant aucune des autres réalisations déjà existantes du cinéaste. Il en est de même pour l’interprétation de Johnny Depp, qui ne s’est pas encore transformé en parodie de lui-même et qui réussit aussi bien dans l’extravagance que dans la retenue. Son Ichabod Crane, un brin naïf et acharné, est le ciment entre le mystère autour de tout un village et la fable folle d’un chevalier revenu des morts à la recherche de son crâne. Il est le lien entre le rationnel et le surnaturel, et trouve sous les traits de Johnny Depp la lucidité et la folie nécessaires pour caractériser ce sentiment à l’écran en plus d’être un formidable propos méta sur la propre condition de réalisateur de Tim Burton, cherchant un sens aux histoires qui l’entourent. Troisième collaboration entre l’acteur et le réalisateur, Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête scelle à tout jamais la relation d’alter ego que les deux hommes continueront d’alimenter ensemble, année après année, film après film. Si le cavalier est à la recherche de sa tête, il est certain que Tim Burton, lui, a trouvé avec ce projet, sa figure fantasmée, celle qui le représentera au pays des songes, de la rêverie et du fantastique du cinéma. Dans le même genre

BatS.
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